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Des centres, Anaheim en a. Peut-être même trop. Et quand tu en as trop, il faut choisir. McTavish crie. Le CH écoute. Et les Ducks, eux, doivent décider s’ils veulent l’entendre. C’est le genre de casse-tête que plusieurs DG aimeraient avoir: trop de bons joueurs au même poste. Mais à Anaheim, ce luxe est entrain de se transformer en dilemme.
Dans une capsule diffusée pendant Le club du matin sur BPM Sports, Martin Therriault, animateur du podcast La relève, a soulevé une question qui mérite qu’on s’y attarde: «Est-ce que Mason McTavish veut vraiment prolonger son séjour chez les Ducks?»
Avec l’arrivée de Mikael Granlund, mais surtout le repêchage de Roger McQueen — deux gros bonhommes capables de jouer au centre — et l’émergence de Leo Carlsson, qui semble avoir un plafond plus élevé que McTavish, le hockeyeur canadien pourrait bien se retrouver dans une chaise moins confortable que prévu.
Therriault ne tourne pas autour du pot. Selon lui, les Ducks feraient mieux d’échanger McTavish pendant qu’ils contrôlent encore la situation. À 22 ans, il est joueur autonome avec compensation et attend toujours de signer son prochain contrat. En le magasinant dès maintenant, Anaheim pourrait maximiser la valeur du retour et éviter de se retrouver dans une position défensive.
Et c’est là que ça devient intéressant pour les Canadiens de Montréal.
«McTavish est exactement le type de joueur que les Canadiens ont besoin dans leur top 9 ou top 6», affirme Therriault. Un centre robuste, capable de produire offensivement, avec une touche de leadership et une belle marge de progression.
Montréal, qui cherche à solidifier son noyau au centre, et à ajouter du talent établi à sa jeune formation, pourrait être une destination logique.
Et si les Ducks hésitent encore, ils n’ont qu’à regarder ce que les autres clubs font avec leurs jeunes talents. Dans une ligue où les décisions doivent être tranchées et les fenêtres de compétition sont courtes, attendre peut coûter cher. McTavish a de la valeur aujourd’hui — pas dans deux ans, quand Carlsson aura gravé son nom sur le poste de premier centre et que McQueen sera prêt à bousculer l’ordre établi.
Anaheim a les cartes en main, mais Montréal pourrait bien avoir l’audace de les battre à leur propre jeu.
Reste à voir si Kent Hughes est prêt à payer le prix, car il a les munitions pour faire feu. Mais une chose est sûre, si McTavish est sur le marché, le Tricolore doit au moins passer un coup de fil pour voir s’il y a quelqu’un à l’autre bout de la ligne…
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