Martin St. Louis n'entendait pas à rire après le match face aux Rangers

Le Canadien de Montréal a vécu une soirée difficile samedi contre les Rangers de New York, s’inclinant 5-4 en prolongation après avoir perdu une avance de trois buts au Madison Square Garden.

Le Tricolore avait pourtant bien entamé la rencontre. Zachary Bolduc a ouvert le pointage, suivi d’un but d’Arber Xhekaj et un autre de Jake Evans, donnant au Canadien une avance de 3-0 en première période. Mais New York a rapidement répondu avant la fin de l’engagement avec des buts rapprochés de Noah Laba et d’Artemi Panarin, relançant les Rangers avant même la deuxième période.

Dans la seconde, le Canadien a repris l’avance grâce à un but de Josh Anderson, mais l’adversaire n’a pas tardé à niveler la marque une nouvelle fois. Certains jeux chanceux ont d'ailleurs permis à New York de rester dans le match et de forcer la prolongation.

En prolongation, J.T. Miller a inscrit le but gagnant en avantage numérique, profitant d’un désavantage après une pénalité à Jake Evans.

Après la rencontre, l’entraîneur-chef Martin St. Louis n’a pas caché sa frustration. Comme rapporté par le Journal de Montréal, il a mentionné que l'équipe avait fait :

Des erreurs niaiseuses qui m’achalent beaucoup!

Qui plus est, ce dernier a également affirmé que le CH avait laissé filer une victoire qui semblait bien en main.

Le score était de 3-0, l'équipe adverse était complètement abattue, puis nous avons commencé à faire des erreurs niaiseuses et nous leur avons redonné espoir. Voilà le résumé du match.

Malgré la défaite, Montréal a démontré de bons flash offensifs en affrontant une équipe qui revenait de trois revers consécutifs. Le score final laisse un goût amer, surtout après une avance confortable, mais certaines performances individuelles et la récolte d'un point consolent au moins les partisans.

Pour le Canadien, l’objectif reste de corriger les erreurs, particulièrement dans les moments clés, afin d’éviter que des matchs bien amorcés ne se transforment en défaites crève-cœur.

Vous pouvez consulter l'article de Jonathan Bernier du Journal de Montréal en cliquant sur le lien ci-dessous ou en cliquant directement ICI.