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Depuis son arrivée derrière le banc du Canadien de Montréal, Martin St-Louis a insufflé un vent de fraîcheur à l’organisation.
Son approche humaine, sa passion pour le jeu et sa capacité à connecter avec les jeunes joueurs ont permis de relancer une équipe en pleine reconstruction.
Mais voilà que les choses changent. Avec une formation beaucoup plus compétitive sur papier pour la saison 2025-2026, les attentes envers l’entraîneur-chef atteignent un tout autre niveau.
L’ajout de talents majeurs comme Ivan Demidov, Noah Dobson et Zachary Bolduc, combiné à la présence d’un noyau en pleine ascension — Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Guhle, Hutson et compagnie, place le Canadien dans une posture où les excuses de développement ne tiennent plus. Les partisans sont impatients, les médias plus exigeants, et les dirigeants… attentifs.
Pour St-Louis, qui a toujours prôné la progression individuelle et collective à long terme, il s’agit maintenant de composer avec une nouvelle dynamique : gagner.
S’il a su bâtir une culture positive et créer une atmosphère propice à la croissance, il devra désormais prouver qu’il peut aussi gérer une équipe avec des ambitions concrètes.
La grande question : cette pression supplémentaire viendra-t-elle miner sa méthode ou la renforcer? Ceux qui le connaissent bien parient sur la deuxième option.
St-Louis, lui-même ancien joueur sous-estimé devenu champion, a toujours carburé à l’adversité. Ce défi, il le relèvera à sa manière : en misant sur la communication, la créativité et l’adaptation.
Reste à voir si le message passera aussi bien maintenant que les enjeux montent. Une chose est sûre : la saison à venir pourrait bien être la plus révélatrice du règne de Martin St-Louis à Montréal.
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