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Martin St. Louis devra revoir sa stratégie de gardiens

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Alexandre Lavoie

Alors que les séries sont bien avancées dans la LNH et que la saison morte approche, une déclaration lancée par un des analystes sur le plateau de l’Antichambre a fait réagir.

60 matchs pour un gardien, pas l’idéal!

- Normand Flynn

Une phrase simple, mais lourde de sens dans le contexte actuel du Canadien de Montréal, qui semble, pour le moment, vouloir confier les clefs du filet à un seul homme pour la majorité de la saison 2025-26.

Si cette stratégie peut sembler logique pour une équipe qui cherche de la stabilité devant le filet, elle soulève plusieurs questions. Peut-on vraiment demander à un gardien de disputer 60 matchs dans une saison aussi exigeante que celle de la LNH de notre époque, sans conséquences sur sa performance ou sa santé?

Historiquement, les gardiens qui ont porté une charge de travail aussi lourde ont souvent vu leur rendement chuter en fin de saison ou en séries. Même des vétérans comme Carey Price ou Henrik Lundqvist ont montré des signes d’usure après des saisons de 60 matchs ou plus.

Martin St. Louis devra revoir sa stratégie de gardiens

Par ailleurs, aucun gardien ayant disputé plus de 60 matchs durant la saison régulière n’a remporté la coupe Stanley depuis 2012, soit Jonathan Quick, avec les Kings de Los Angeles.

Dans une ligue où la vitesse et l’intensité ne cessent d’augmenter, la gestion de l’énergie devient cruciale.

Le CH mise-t-il trop sur Samuel Montembeault ou un autre jeune cerbère pourrait-il l’aider à tenir le fort? Et surtout, qui sera l’auxiliaire capable de lui offrir un vrai répit? Alors, Jakub Dobes, Cayden Primeau ou Jacob Fowler?  Car sans un duo équilibré, les risques de blessure ou de baisse de régime sont bien réels.

Les partisans sont divisés. Certains applaudissent la confiance accordée à un gardien numéro un, québécois de surcroit, tandis que d’autres réclament une approche plus moderne, à l’image des équipes qui misent sur une rotation plus équilibrée de leurs hommes masqués.

Une chose est sûre: si le Canadien veut aspirer aux séries, et y faire un bout de chemin, il devra trouver le juste milieu entre confiance et prudence. Parce que dans la LNH d’aujourd’hui, un bon gardien, c’est bien, mais un gardien en santé, reposé et en pleine possession de ses moyens en avril, c’est mieux!