Martin St-Louis affirme qu'il n'échangerait pas sa brigade défensive contre aucune autre de la ligue

Martin St-Louis a profité de la saison morte pour livrer un message clair à ses joueurs. Selon Jayden Struble, interviewé par TVA Sports, l’entraîneur-chef du Canadien n’a pas hésité à multiplier les appels cet été afin de maintenir un lien constant et de rappeler la confiance qu’il accorde à son groupe :

« Je prendrais notre groupe de sept défenseurs avant n’importe quel autre dans la ligue », a-t-il affirmé à ses hommes, des propos qui en disent long sur son appréciation du noyau défensif bâti par la direction.

Struble a par la suite appuyé les propos de son instructeur en confirmant lui aussi son appréciation de la défensive du Tricolore, déclarant : « « Je suis d’accord avec ça.»

La formation montréalaise pourra miser sur un mélange d’expérience et de jeunesse : Kaiden Guhle, Lane Hutson, Noah Dobson, Alexandre Carrier, Mike Matheson, Jayden Struble et Arber Xhekaj devraient former la base de la défense.

Derrière eux, David Reinbacher et Adam Engström cogneront à la porte lors du camp d’entraînement, prêts à bousculer la hiérarchie si l’occasion se présente.

Struble a d’ailleurs souligné la complémentarité du groupe : « On a du très bon jeune talent. Nous avons une bonne combinaison de jeunesse et d’expérience avec des gars plus vieux. Un mélange harmonieux d’habiletés et de hargne. Cette saison sera très intéressante. Mais je me répète, je prendrais nos sept défenseurs avant ceux de n’importe quelle équipe. »

Au-delà de la défense, c’est tout le vestiaire qui respire un vent d’ambition. Patrik Laine a été sans détour sur ses objectifs, affirmant viser la Coupe Stanley.

De son côté, Alex Newhook a rappelé que l’expérience du printemps dernier servira de tremplin : « On veut retourner en séries et lutter encore pour la coupe. »

Ces propos traduisent plus qu’un simple optimisme de début de saison. Ils s’inscrivent dans un contexte où l’équipe, après avoir goûté à l’intensité des séries, cherche à hausser ses standards. St-Louis, en utilisant sa voix et son charisme, installe une culture où l’exigence et la confiance se conjuguent.

Dans un marché aussi exigeant que Montréal, il ne s’agit pas seulement de jouer, mais aussi de construire quelque chose de mémorable, symbolique pour la ville. Et le Canadien, cette fois, semble vouloir écrire une histoire qui dépasse la simple reconstruction.