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Juraj Slafkovsky s’apprête à entamer sa quatrième saison dans la LNH, et les attentes à son égard n’ont jamais été aussi élevées. À 21 ans, l’attaquant slovaque du Canadien n’est plus considéré comme un simple espoir prometteur : il doit désormais démontrer qu’il est capable de passer à la vitesse supérieure dans son développement et d’avoir un impact constant sur la glace.
En point de presse, Martin St-Louis a tenu à être clair : Slafkovsky n’est plus le jeune de 18 ans qui avait besoin d’être accompagné dans ses premiers pas chez les professionnels. « Tu ne peux pas tenir la main à tout le monde. Il n'a plus 18 ans », a souligné l’entraîneur. Pour St-Louis, la clé réside dans l’urgence et la volonté de performer dès maintenant, et non dans l’attente d’un déclic ou d’un contexte plus favorable.
Le message est sans équivoque : Slafkovsky doit débuter la saison affamé, prêt à se battre pour chaque présence et à démontrer qu’il peut amener son jeu à un autre niveau. L’entraîneur insiste sur l’importance de la mentalité : « Si tu n’as pas cette urgence-là, tu diminues tes chances de succès. Espérer ne suffit pas. Espérer, c’est comme trouver des excuses. Ça ne t’amène nulle part. »
" Ça part avec le joueur. Tu ne peux pas tenir la main à tout le monde. Il n'a plus 18 ans. Comme je disais à Eric, il est plus vieux, il est plus mature. Il a de l'expérience. Comment tu mesures si quelqu'un a faim? Je ne parle pas de faim à manger, mais il a faim pour aller chercher du succès.
Moi, c'est l'urgence. Je mesure çca avec l'urgence. C'est aujourd'hui, c'est tout de suite, c'est là. Ce n'est pas demain, "Ah je vais commencer ça, je vais attendre avant que ça commence, je vais attendre les gains d'exhibition, je vais attendre pour le début de la..." Tu sais, c'est maintenant.
C'est tellement compétitif que si tu n'as pas cette mentalité-là, tu ne montes pas le pourcentage de donner une chance pour acheter du succès. Ça part beaucoup avec les individus.
On ne peut pas juste espérer. Espérer, c'est comme des excuses. Ça ne t'amène nulle part. Il faut avoir de l'honnêteté. Si à nos yeux, on voit qu'il y a un autre niveau, Slaf, c'est maintenant. On va en parler de ça. Mais qu'est-ce que je vois jusqu'à date, pas juste de Slaf, du côté que les joueurs sont très engagés. Comme je te dis, je trouve qu'on a mis une business maintenant. "
Jusqu’ici, Martin St-Louis se dit satisfait de ce qu’il observe de son jeune attaquant. L’engagement est au rendez-vous, et le coach voit une équipe plus sérieuse, plus concentrée, qu’il décrit même comme « une business maintenant ». Pour Slafkovsky, ce début de saison représente donc une occasion cruciale de confirmer sa progression et de s’imposer comme une pièce maîtresse de l’attaque montréalaise.
Si le Canadien veut franchir un cap et rivaliser dans une Ligue de plus en plus compétitive, la montée en puissance de Juraj Slafkovsky sera l’un des éléments déterminants. Et tout indique que l’organisation n’attend rien de moins qu’un joueur prêt à livrer la marchandise dès le premier match.
On vous rappelle qu'à la fin de la dernière saison, Slaf avait eu une rencontre en tête à tête avec Kent Hughes et Jeff Gorton sur l'importance d'arriver au camp affamé et prêt à commencer la saison en force.
La balle est donc dans son camp. Il sait quoi faire.
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