Marco D’Amico nuance: Kaiden Guhle n’est pas fragile, mais…

Kaiden Guhle: la blessure n’est pas structurelle, mais le doute s’installe…

La publication de la Commission athlétique tente de calmer le jeu. La blessure de Kaiden Guhle n’est pas structurelle ni chronique.

C’est une bonne nouvelle, mais elle ne dissipe pas toutes les inquiétudes.

Dans un récent épisode de Processus, Marco D’Amico a mis les choses en perspective. Guhle souffrait d’une blessure à l’aine qui traînait depuis un moment. En forçant un peu trop, il aurait déplacé la pression sur une autre partie de son corps… et c’est là que la deuxième blessure est survenue.

Ce n’est pas une récidive comme Kirby Dach. Ce n’est pas un genou qui lâche deux fois. Ni une hernie discale qui laisse des séquelles — ou un poignet amoché qui limite la dextérité. C’est autre chose. Et c’est justement ce qui rend le cas Guhle plus complexe.

Le défenseur du CH n’est pas fragile, mais il n’est pas épargné non plus. Il n’a jamais joué une saison complète, et ça commence à inquiéter plusieurs partisans et observateurs de la LNH. Pas parce qu’il manque des matchs en novembre. Parce qu’on ne sait pas s’il sera là en mai.

D’Amico le dit sans détour: «Est-ce qu’il peut jouer 25 matchs en séries?» Voilà la vraie question.

Et elle est légitime. Guhle fait partie du noyau défensif. Il est censé stabiliser Hutson, encadrer Dobson, épauler Matheson. En attendant, Struble fait le travail, mais ce n’est pas Guhle. Et si le doute s’installe, le Canadien pourrait être tenté de le sacrifier avant que sa fragilité ne devienne un frein à toute transaction.

Son contrat est avantageux. Son talent est indéniable. Mais une blessure à l’aine, c’est sournois. Est-il revenu trop vite? Une ou deux semaines de plus auraient-elles évité une absence de quatre à six semaines?

On ne le saura jamais. Ce qu’on sait, c’est que le CH doit miser sur des joueurs fiables. Pas parfaits, mais présents quand ça compte.

Alors on demeure patient. On croise les doigts… et on espère que Guhle pourra enfin jouer sans se casser. Parce que pour bâtir une dynastie, il faut des piliers. Pas des promesses. Et Guhle, pour l’instant, oscille dangereusement entre les deux.