Lynden Lakovic, un colosse attaquant talentueux se dit excité à l'idée d'être repêché par le Canadien

Le repêchage de la LNH approche à grands pas, et dans une semaine à peine, tous les regards seront tournés vers Los Angeles alors que les équipes miseront sur l’avenir.

Pour le Canadien de Montréal, cet encan revêt une importance particulière. Grâce à deux choix consécutifs en première ronde – les 16e et 17e au total – Kent Hughes et son équipe de recruteurs auront l’occasion d’ajouter du talent de premier plan à leur relève déjà prometteuse.

Si le CH conserve ses deux sélections, un nom commence à circuler de plus en plus dans les cercles de discussion : celui de Lynden Lakovic, un gros ailier droit originaire de Kelowna, en Colombie-Britannique. Avec son gabarit imposant et ses aptitudes offensives, Lakovic pourrait représenter une option très intrigante pour Montréal, surtout considérant le besoin d’ajouter de la taille et de la puissance à l’aile.

Malgré un contexte difficile cette saison alors que presque tous les gros noms de son équipe ont quitté, Lakovic a brillé. Il a inscrit 27 buts et ajouté 31 mentions d’aide pour un total de 58 points en seulement 47 rencontres. Sa production offensive, combinée à son jeu physique et à son implication constante, lui a permis de grimper au 14e rang de la liste finale des patineurs nord-américains selon le Bureau central de dépistage de la LNH.

Son profil cadre bien avec ce que recherche le Canadien : un ailier capable de s’imposer dans les coins, de foncer au filet et de contribuer offensivement, tout en ajoutant du caractère à l’alignement.

Anthony Martineau avec le jeune homme et il avoue qu'il serait excité de jouer devant les fans du CH : ''Je sais que les fans sont passionnés — certains diraient même un peu fous — mais je suis prêt pour ça. Le Centre Bell, je sais que ça "brasse" là-bas, alors ce serait un vrai rêve devenu réalité.''

voici la traduction de son entretien avec Anthony Martineau :

Je pense que je suis un gagnant. Je sais comment gagner beaucoup de matchs de hockey. Je crois être très polyvalent et j’ai déjà fait partie d’une équipe championne, donc je sais ce que ça prend pour gagner et comment y arriver. Comme je l’ai dit, je suis capable de jouer partout dans l’alignement, et au final, je pense que c’est la passion, l’obsession, qui font gagner des matchs — et ça, je l’ai en moi.

As-tu un modèle en particulier dans la LNH?
Oui, quand je joue à mon meilleur, je pense être un attaquant complet qui peut marquer, jouer avec intensité, avec une bonne vision du jeu. Je transporte bien la rondelle d’un bout à l’autre de la glace. Un joueur sur lequel je modèle un peu mon style, c’est Tage Thompson. Je crois que nos gabarits se ressemblent, et la façon dont il protège la rondelle et utilise ses habiletés, ça me parle beaucoup.

Certains disent que malgré ta grande stature, tu n'es pas toujours le plus intense sur la glace, ni le plus constant dans l’effort et le jeu physique. Que réponds-tu à ça?
Je pense pas que j’ai besoin nécessairement de frapper tout ce qui bouge, mais je dois mieux utiliser mon gabarit, ajouter un peu plus de "grit" et de mordant à mon jeu. Que ce soit devant le filet ou dans les batailles à un contre un, je veux être plus constant là-dedans. C’est quelque chose que je veux vraiment améliorer. Si on regarde des gars plus costauds comme Rantanen ou Protas à Washington, ils avaient des statistiques et des minutes de punition semblables aux miennes à leur année de repêchage, et ils connaissent du succès aujourd’hui. Je regarde aussi beaucoup Matthew Knies, un autre joueur comparable, que j’essaie d’intégrer à mon style.

Et tu as fait de la boxe les deux derniers étés, c’est bien ça? Tu sais donc comment frapper quelqu’un?
Oui, oui, j’en ai fait de temps en temps, donc c’est clair que j’ai ça en moi. C’est juste... au besoin, quoi. (rires)

Donc tu as ce petit côté dur à cuire en toi.
Exactement.

Bon, je viens de Montréal, donc je dois te poser quelques questions sur le CH. As-tu rencontré les Canadiens ici?
Oui, et je pense que ça s’est très bien passé.

Si on s’amuse un peu… avec quel joueur tu te verrais jouer à Montréal?
Je sais qu’il y a quelques bons jeunes espoirs qui s’en viennent, comme Michael Hage. Je pense qu’il pourrait bien compléter mon jeu, on formerait un bon duo. Et jouer avec Slaf, un autre gros ailier puissant, ce serait le rêve, non? Mais pour l’instant, lui, Cole et Suzuki ont quelque chose de solide ensemble… je veux pas briser leur trio tout de suite. (rires)

Et que représenterait pour toi le fait d’être repêché par les Canadiens de Montréal, Lyndon?
Ce serait énorme. Montréal, c’est un endroit incroyable pour jouer au hockey. Je sais que les fans sont passionnés — certains diraient même un peu fous — mais je suis prêt pour ça. Le Centre Bell, je sais que ça "brasse" là-bas, alors ce serait un vrai rêve devenu réalité.