Logan Mailloux s'ouvre sur son échange à St-Louis : ''Ce fut un choc''

Logan Mailloux a connu un parcours hors norme depuis son repêchage par le Canadien de Montréal. Entre blessures en début de carrière et adaptation au niveau professionnel, le défenseur québécois a dû emprunter une voie différente de celle de bien des espoirs.

Après une transition difficile du junior vers la Ligue américaine, il a finalement trouvé une certaine stabilité avec le Rocket de Laval, disputant toutes les rencontres de ses deux saisons complètes, tout en bénéficiant du soutien constant du personnel de développement du Canadien.

Dans une entrevue avec Marco D'Amico de RG.org, Mailloux reconnaît que la différence entre la LAH et la LNH est frappante : chaque présence sur la glace doit être irréprochable. La moindre erreur peut coûter cher, et l’exigence de constance est énorme.

C’est en apprenant à limiter ses fautes et à évaluer les risques qu’il a su élever son jeu. Après une première saison davantage axée sur l’offensive, c’est au cours de sa deuxième année qu’il estime avoir offert son meilleur hockey, notamment en assumant un rôle plus équilibré, des deux côtés de la patinoire.

Toujours selon l'entrevue qu'il a offert à Marco D'Amico, il admet que son échange vers les Blues de St. Louis a été un choc. C’est lors d’une journée d’été tout à fait ordinaire qu’il a appris la nouvelle.

Après un appel de son agent, puis un autre de Kent Hughes, il a su que son avenir se poursuivrait au Missouri. L’accueil de la part de l’organisation des Blues a été chaleureux : Doug Armstrong, Brayden Schenn et plusieurs coéquipiers potentiels ont rapidement communiqué avec lui.

Mailloux se dit emballé par cette nouvelle opportunité, prêt à gagner sa place lors du camp d’entraînement. Il veut miser sur son jeu physique, une facette qu’il souhaite encore développer, en s’inspirant de joueurs robustes qui ont marqué l’histoire des Blues comme Alex Pietrangelo et Chris Pronger.

Avant de tourner la page, Mailloux a pris le temps de souligner l’importance de ses années à Montréal et à Laval. Il évoque avec émotion ses amitiés, notamment avec Jakub Dobes et David Reinbacher, et son lien précieux avec Rob Ramage, qui l’a accompagné dans son cheminement avec franchise et bienveillance. Il garde aussi de très bons souvenirs de la vie de groupe à Laval, des longs trajets en autobus et de l’ambiance entre jeunes joueurs.

Enfin, Mailloux a tenu à s’imprégner de la culture québécoise. Il a fait des efforts pour parler français, tant dans les vestiaires qu’avec les médias, et a même développé une affection sincère pour la musique francophone, notamment les Cowboys Fringants.

Il repart de Montréal transformé, enrichi par une expérience humaine profonde, et prêt à relever le prochain défi de sa carrière dans l’uniforme des Blues.

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