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Crédit photo : Minas Panagiotakis

Les joueurs les plus aptes à remplacer Joel Armia et Christian Dvorak sur le désavantage numérique

Voyez les détails !

Samuel Doiron

Samuel Doiron


L’an dernier, l’une des grandes forces discrètes du Canadien de Montréal a été son désavantage numérique. Trop souvent éclipsé par les discussions sur le jeu de puissance ou l’offensive, le travail en infériorité numérique a pourtant été l’un des points forts du Tricolore.

À la surprise de plusieurs, le CH a terminé parmi les meilleures équipes de la LNH dans cette facette du jeu et ce succès est largement attribuable à l’implication constante de joueurs comme Jake Evans, Joel Armia et Christian Dvorak.

Or, avec le départ de deux de ces joueurs, soit Armia et Dvorak, la direction devra revoir sa stratégie défensive en infériorité numérique.

Ce n’est pas une mince tâche : bien que moins spectaculaire qu’un but en avantage, un bon désavantage numérique peut faire toute la différence dans un match serré. Neutraliser une attaque à cinq, c’est sauver un but et parfois, c’est ce qui fait pencher la balance entre la victoire et la défaite.

Jake Evans sera bien entendu toujours au cœur de ce plan. Son sens de l’anticipation, sa ténacité et sa fiabilité font de lui un choix évident pour continuer à assumer un rôle important dans cette unité. Mais qui viendra l’épauler?

Nick Suzuki pourrait sembler une option naturelle, mais son utilisation déjà très lourde — premier centre, jeu de puissance, confrontations clés — pousse Martin St-Louis à ménager ses présences, surtout lorsqu’il s’agit d’énergie dépensée en infériorité.

En analysant les statistiques de la saison dernière, Josh Anderson émerge comme le candidat le plus logique pour accompagner Evans. Il a été utilisé dans cette situation et possède la vitesse et la puissance nécessaires pour déranger l’adversaire, tout en étant capable de menacer en contre-attaque.

Josh anderson

Autre joueur à surveiller : Joe Veleno, récemment acquis. Utilisé dans ce rôle à Detroit, il pourrait trouver sa place sur la deuxième vague du désavantage. Son profil défensif et son expérience à ce poste en font un ajout intrigant pour le système de St-Louis.

Enfin, n’écartons pas Oliver Kapanen. Le jeune Finlandais pourrait être testé dans ce contexte dès le camp d’entraînement. Il possède l’intelligence de jeu et la rigueur pour faire sa place rapidement, même s’il devra s’adapter à la vitesse de la LNH.

La composition du désavantage numérique sera donc l’un des éléments les plus scrutés au prochain camp. Si le Canadien veut poursuivre sa progression défensive, il lui faudra reconstruire cette unité avec soin.

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