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Les joueurs du Canadien victimes d'une injustice?
 

Les joueurs du Canadien victimes d'une injustice?

Une situation difficile à expliquer!

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Plus les jours avancent et plus nous nous rapprochons du lancement de la saison 2020-21, prévu pour le 1er janvier prochain.

C'est à peine dans quelques semaines. Les camps d'entraînement devraient s'ouvrir vers la mi-décembre pour donner environ deux semaines aux joueurs pour retrouver leur gameshape avant de se lancer dans une saison condensée qui laissera peu de place à l'erreur.

En attendant, les joueurs de la LNH s'entraînent tous pour garder la forme et arriver au camp d'entraînement dans la meilleure des conditions physiques. Cependant, c'est beaucoup plus difficile pour les joueurs du Canadien alors que le gouvernement du Québec leur met présentement des bâtons dans les roues.

Suite à sa décision de fermer les gymnases en raison de la pandémie, le gouvernement de François Legault n'a pas accepté de donner aux joueurs du CH l'autorisation de se rendre au centre de conditionnement de l'équipe pour continuer leur entraînement supervisé par le personnel du Canadien, forçant certains joueurs, comme Joël Teasdale et Rafaël Harvey-Pinard à se débrouiller avec les moyens du bord pour tenter de garder la forme.


Un non-sens aux yeux du journaliste Martin Leclerc de Radio-Canada qui rapporte des incohérences dans son plus récent article.

"Par contre, je débarque totalement quand la santé publique soutient qu’une équipe professionnelle comme le Canadien ne peut ouvrir les portes de ses complexes d’entraînement de Brossard ou de Laval afin de veiller au développement d’athlètes sur lesquels elle investit annuellement des dizaines de millions de dollars. Par les temps qui courent, il y a peut-être 12 joueurs québécois ou résidant à Montréal qui utiliseraient les installations de leur employeur si elles étaient ouvertes. Ces 12 athlètes professionnels seraient encadrés par du personnel compétent dans un environnement sécuritaire. Ils seraient testés quotidiennement. À la limite, ils pourraient même utiliser le gymnase un à la fois et profiter d’entraînements individuels dispensés par les kinésiologues de l’équipe. Si le gouvernement québécois ne voit pas la différence entre la mission du gymnase du coin et celle du centre d’entraînement d’une équipe professionnelle, nous avons un sérieux problème. Et si le gouvernement ou la santé publique ne peut concevoir que ces deux lieux ne présentent pas le même niveau de risque pour la santé publique, nous ne sommes pas sortis du bois."
- Martin Leclerc

Le journaliste mentionne d'ailleurs l'absurdité du gouvernement qui a pourtant permis aux équipes de la LHJMQ ainsi que plusieurs programmes sports-études de continuer de s'entraîner en gymnase et sur la glace, même dans les zones rouges.

Les dirigeants du Canadien refusent toutefois de s'en plaindre publiquement, eux qui ne veulent surtout pas nuire à l'image de l'équipe et susciter les critiques des citoyens qui pourraient le voir comme un passe-droit.

Sans vouloir dévoiler son identité, un préparateur physique renommé a résumé la situation ainsi:

"Je peux entraîner n’importe quel élève faisant partie d’une classe-bulle d’un programme sports-études. Mais si Shea Weber ou Carey Price veut que je le supervise en entraînement privé dans mon gymnase de 15 000 pieds carrés, je n’ai pas le droit de lui ouvrir la porte."

Il s'agit là effectivement d'une situation pour le moins difficile à expliquer. [pub]