Les dessous de l’échange Phillip Danault : Les Kings n'ont pas obtenu ce qu’ils voulaient

Le dossier Phillip Danault a pris une tournure révélatrice dans les dernières semaines, et tout indique que la séparation avec les Kings de Los Angeles n’était pas le scénario idéal pour l’organisation californienne.

Selon les informations rapportées par Frank Seravalli, la transaction ne correspondait pas à ce que les Kings espéraient réellement accomplir sur le marché.

Visiblement, la situation ne fonctionnait plus à Los Angeles. Le mariage entre Danault et les Kings avait atteint un point de rupture, forçant la direction à bouger. L’objectif initial était clair : obtenir un joueur capable d’aider immédiatement l’équipe, dans une optique de performance à court terme. Or, faute d’offres correspondant à cette vision, les Kings ont dû revoir leurs attentes à la baisse.

Plutôt que de mettre la main sur un renfort établi, Los Angeles a finalement choisi de transiger Danault aux Canadiens de Montréal en retour d’un choix de deuxième ronde. Une décision davantage dictée par les circonstances que par une réelle volonté stratégique. Aux yeux de plusieurs observateurs, dont Seravalli, il s’agit d’un compromis : un actif intéressant, certes, mais loin du coup d’éclat recherché.

Cette approche expliquerait pourquoi les Kings pourraient tenter de bouger de nouveau avant la date limite des transactions. Le choix obtenu dans l’échange pourrait servir de monnaie d’échange dans une manœuvre plus ambitieuse, visant cette fois une acquisition d’envergure. En somme, l’échange de Danault ressemble davantage à une étape intermédiaire qu’à une finalité.

De plus, on apprend que la séparation entre les Kings et Danault n'aurait pas été très jolie. Il aurait quitté l'équipe avec beaucoup de rancune des deux côtés.

Pour Montréal, la situation est bien différente. Le Canadien a profité d’un contexte favorable pour récupérer un joueur convoité, pendant que Los Angeles, pressé par une dynamique devenue inconfortable, a dû accepter une solution imparfaite. Un dossier qui illustre bien comment, en pleine saison, le marché des transactions est souvent régi par l’urgence autant que par la stratégie.