L’encombrement à l’aile pourrait coûter cher à Joshua Roy

Joshua Roy est l’un des bons espoirs de l’organisation du Canadien de Montréal, et son parcours jusqu’ici laisse entrevoir un avenir brillant. Cependant, malgré tout le talent et le potentiel dont il dispose, Roy pourrait être victime d’un problème de luxe à Montréal : la profondeur.

L’an dernier, l’attaquant québécois a disputé 12 matchs avec le grand club, récoltant 2 points au passage. Son sens du jeu et son intelligence en zone offensive font de lui une manace avec la rondelle. À Laval, il a été l’un des meilleurs éléments offensifs du Rocket et a terminé la saison avec des statistiques solides, confirmant qu’il avait peu à prouver dans la Ligue américaine.

Le problème, ce n’est pas son talent. C’est l’encombrement à l’aile. Le Canadien compte déjà plusieurs jeunes attaquants qui se battent pour du temps de jeu, sans parler des vétérans sous contrat qui devront occuper un poste, ne serait-ce que pour des raisons contractuelles ou stratégiques. Sans parler du fait que Roy est un joueur que tu veux sur un trio offensif, il n'A pas le profil pour être un joueur de profondeur d'énergie sur un 4e trio.

Roy pourrait donc amorcer la saison à Laval, non pas parce qu’il ne mérite pas une place à Montréal, mais tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de chaises. Cette situation, bien que frustrante pour un jeune joueur, pourrait tout de même être bénéfique à long terme. Il aura l’occasion de dominer dans la LAH, de perfectionner son jeu défensif et de forcer la main de la direction.

Mais il est clair qu’à moyen terme, le Canadien devra prendre des décisions. Des transactions seront inévitables si l’organisation veut faire de la place à des jeunes comme Roy, qui sont prêts à faire le saut. Le laisser trop longtemps à Laval pourrait freiner son développement ou miner sa confiance.