Le nouveau contrat de Juraj Slafkovsky lui met-il de la pression? Sa réponse est claire

Juraj Slafkovsky s’apprête à vivre une étape déterminante dans sa carrière alors qu’il entame la première année de son contrat à long terme avec le Canadien de Montréal.

Signé pour huit saisons à raison de 7,6 millions de dollars par année, ce pacte confirme non seulement la confiance que l’organisation place en lui, mais il le place aussi directement sous les feux de la rampe. À seulement 21 ans, Slafkovsky est déjà devenu l’un des visages de l’avenir du Tricolore, et les attentes qui l’entourent n’ont jamais été aussi grandes.

Après avoir récolté 50 et 51 points les deux dernières saisons, l’attaquant slovaque a prouvé qu’il pouvait s’adapter rapidement au rythme de la LNH. Mais maintenant, on souhaite le voir franchir un nouveau palier, tant dans son niveau de jeu que dans son influence sur la glace.

L’organisation, les partisans et les médias s’attendent à ce que Slafkovsky arrive gonflé à bloc dès le début de la saison. Les dirigeants ont été clairs : il ne s’agit plus d’un jeune espoir en apprentissage, mais bien d’un joueur clé appelé à contribuer de façon constante.

On compte sur lui pour élever son jeu, marquer dans les moments importants et soutenir les leaders établis comme Nick Suzuki et Cole Caufield. La progression doit être visible, et cette progression passera par une constance accrue et une intensité maintenue soir après soir.

Interrogé par les journalistes sur l’impact de ce contrat majeur sur son approche, Slafkovsky a tenu à clarifier les choses avec un mélange d’humilité et de lucidité : « Comment cela m’a changé? Ça a changé mon compte en banque, et c’est pas mal tout. Je ne vois pas d’autre changement. J’ai l’impression que les plus grandes attentes viennent de moi-même. Je ne sais pas. Je me concentre sur ce que mes coéquipiers et mes entraîneurs attendent de moi, et je ne crois pas que ça ait un lien avec le contrat. »

Ces propos en disent long sur son état d’esprit. Loin de se laisser écraser par le poids de la pression extérieure, il choisit plutôt de s’appuyer sur ses propres standards et sur la confiance de son entourage sportif.

La saison qui s’amorce représentera donc un véritable test. S’il parvient à bâtir sur ses acquis et à ajouter une nouvelle dimension à son jeu, Slafkovsky pourrait bien devenir ce joueur dominant que le Canadien attendait en le repêchant au tout premier rang en 2022.

Les partisans, impatients de voir ce potentiel se concrétiser pleinement, suivront avec attention chacun de ses pas. Une chose est certaine : pour Slafkovsky, le temps de l’apprentissage est terminé. Place maintenant à la confirmation et à l’affirmation d’un futur pilier offensif de la Sainte-Flanelle.