Le contrat de 7,6M$ de Juraj Slafkovsky entre en vigueur en 2025-2026

En 2025-2026, Juraj Slafkovsky entre dans une nouvelle ère. Fini les excuses, fini les promesses. À 7,6 millions par saison, le CH ne lui demande pas d’être bon, il lui demande d’être indispensable.

Le Slovaque n’a que 21 ans, mais il n’est plus un projet. Il est un pilier. Et ça tombe bien, parce que sa progression est réelle. L’an dernier, il a légèrement augmenté sa production offensive — 51 points en trois matchs de moins qu’en 2023-2024 — et a montré qu’il pouvait jouer dans toutes les situations, mais surtout, il est passé d’un catastrophique –19 à un très respectable +4, et ce, en affrontant souvent les meilleurs trios adverses.

Martin St-Louis l’a pris sous son aile, comme il l’a fait avec Cole Caufield avant lui. Il veut que ses joueurs soient complets, pas juste unidimensionnels.

François-Xavier Bénard a bien résumé ce qui compte le plus dans le cas de Slafkovsky sur les ondes de BPM Sports: «Ce n’est pas nécessairement sa production offensive. Si Juraj est constant, s’il amasse quoi, 55-60 points, moi ça me va là.»

Olivier Paiement, lui, veut le voir imposer son gabarit, couper au filet, gagner ses batailles. Bref, jouer comme un premier choix au total… et il a 100% raison. Slafkovsky n’a pas besoin de forcer les choses. Il doit jouer sa game, celle qui l’a mené au sommet du repêchage. 

Attention toutefois. Il y a un facteur X dans l’équation: Ivan Demidov. Le Russe est explosif, créatif, et il pousse déjà pour une place sur le premier trio. Combien de temps le CH va-t-il retenir son pur-sang sur le deuxième trio et le second avantage numérique? Pas longtemps, si Slafkovsky ne livre pas la marchandise.

Cela dit, si le CH décide de balancer ses trios, tant mieux. Tant mieux pour les partisans, qui n’auront pas à attendre le retour du premier trio sur la glace pour se lever de leur siège. Tant mieux pour Slafkovsky, qui pourra demeurer en place sans pression inutile. 

Encore une fois cette année, il y a une vérité qui ne change pas. Juraj Slafkovsky aura toutes les chances du monde de garder sa place. À lui de ne pas la perdre. À lui de gagner en constance, en implication. Les statistiques suivront. Et si les résultats suivent, le CH aura enfin son ailier de puissance… pas juste un mirage.