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Michael Hage n’a pas besoin de faire des feintes spectaculaires pour convaincre. Le Canadien le considère comme un centre, et lui, il agit comme tel. Ce n’est pas un McDavid, non. Mais un autre Suzuki? Ce n’est pas farfelu. Et à voir son début de saison à Michigan, on ne va pas s’en plaindre.
Après une première année universitaire marquée par les coups et les courbatures, Hage a compris ce qu’il devait faire pour tenir le rythme jusqu’au printemps. «La saison dernière, j’ai dû composer avec les impacts et les blessures du jeu NCAA, alors je savais ce que je devais faire pour préparer mon corps et jouer mon style toute la saison et jusque dans les séries», a-t-il confié.
Son objectif est clair: devenir prêt pour les rangs professionnels le plus vite possible, mais sans brûler les étapes. «Mon but est d’être prêt pour les pros dès que possible, mais d’abord, je veux aider mon équipe à gagner un titre et le ramener à Michigan», a-t-il ajouté.
Ce n’est pas juste du tape-à-l’œil. Hage a déjà marqué quatre buts en cinq matchs cette saison — 10 points au total — tout en peaufinant son jeu défensif, lui qui affiche un différentiel de +5.
Il veut être un vrai centre, complet, fiable, capable de dicter le jeu dans les deux sens de la patinoire. «Le Canadien croit en moi comme centre», affirme-t-il… et il travaille fort pour le leur prouver comme l’a souligné Marco D’Amico dans son article.
À Michigan, il profite aussi de la présence de Max Pacioretty, ancien capitaine du CH, maintenant membre du personnel d’entraîneurs. «Max a été super pour patiner avec moi l’an dernier, et maintenant il fait partie du staff», dit Hage. «C’est précieux de pouvoir lui parler de mon jeu, il a beaucoup d’expérience à nous transmettre.»
Et comme si ce n’était pas assez, Hage vise aussi le Championnat mondial junior. Il a participé au Summer Showcase et veut montrer qu’il peut jouer un vrai hockey de 200 pieds. «Mon objectif est toujours de gagner, et je veux le faire dans les deux zones», explique-t-il.
Le hockeyeur de 19 ans ne prend rien pour acquis. «Il y a tellement de talent dans ce genre de camp que tu ne peux pas te permettre de lever le pied une seule présence, sinon c’est dans ton filet», dit-il. «Je veux jouer au Mondial junior, c’est un rêve que j’ai depuis toujours.»
Encore un an — ou deux — et il pourrait bien débarquer à Montréal. Pas comme sauveur, mais comme pièce maîtresse. Le CH y croit… et Hage, lui, livre déjà la marchandise.
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