Le CH teste une nouvelle unité d’avantage numérique à l’entraînement

Lors du plus récent entraînement des Canadiens de Montréal, Marc Antoine Godin a soulevé un point qui a de quoi piquer notre curiosité : la composition des unités d’avantage numérique pourrait bien changer sous peu.

On sait que Martin St-Louis aime tester différentes formules pour maximiser le potentiel offensif de son équipe, et ce qu’on a aperçu sur la glace laisse présager deux trios de puissance à la fois équilibrés et redoutables.

L'unité qui s'entraînait ce matin était composée de : Brendan Gallagher comme joueur d’énergie devant le filet, accompagné de Patrik Laine, Kirby Dach et du jeune prodige Ivan Demidov. À la ligne bleue, Noah Dobson complétait la formation.

L’idée derrière cette unité semble claire : profiter du tir foudroyant de Laine, de la vision de Dach, du flair créatif de Demidov et de la ténacité de Gallagher pour déranger le gardien adverse. Dobson, avec son calme et son tir puissant, agit comme chef d’orchestre à la pointe.

Si ce scénario se confirme, l'autre unité offensive (qui serait fort probablement la première) ne serait pas en reste. On y retrouverait Juraj Slafkovsky, Cole Caufield, Zachary Bolduc et Nick Suzuki, avec Lane Hutson comme quart-arrière.

Cette combinaison mise davantage sur la rapidité, les passes chirurgicales et les tirs dévastateurs, notamment grâce à Caufield, l’un des meilleurs franc-tireurs de sa génération. Suzuki, fidèle à lui-même, assure la distribution et le tempo, tandis que Hutson amène sa créativité.

Ce partage des forces pourrait transformer l’avantage numérique des Canadiens, qui a souvent été critiqué dans les dernières saisons pour son manque de constance. Disposer de deux unités capables de marquer à tout moment représente un luxe que bien peu d’équipes de la LNH peuvent se permettre. Cela enlèverait aussi une part de pression sur Caufield et Suzuki, souvent ciblés par les défenses adverses.

Bien que rien ne soit officiel encore, ce qu’on retient de cet essai à l’entraînement, c’est la volonté du personnel d’encadrement de créer un équilibre entre puissance, technique et imprévisibilité. L’idée d’avoir Gallagher devant le filet sur une unité, et Slafkovsky sur l’autre, démontre un souci d’utiliser des joueurs capables de déranger les gardiens, tout en laissant de l’espace aux tireurs.

Évidemment, il reste à voir si ces tests se concrétiseront dans un match officiel. Mais pour les partisans, cette perspective est emballante : deux trios capables de faire exploser la foule du Centre Bell à chaque supériorité numérique. Et si l’entraînement est un indice de ce qui s’en vient, on pourrait assister à une saison où l’avantage numérique des Canadiens redeviendra une véritable arme fatale.