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Canadien: Parmi l’élite, malgré l’âge
Anthony Martineau, journaliste chez TVA Sports, a mis en lumière une donnée qui fait réfléchir sur X:
Sept matchs, cinq victoires, une moyenne de 4 buts par rencontre… et une deuxième place dans toute la LNH pour le nombre de buts marqués. Le Canadien de Montréal ne fait pas que surprendre, il s’impose, et ce, avec le plus jeune alignement du circuit Bettman.
Le CH pointe au sixième rang du classement général, mais il a disputé un match de plus que les Jets et les Red Wings. En réalité, il est ex æquo avec eux au troisième rang. Ce n’est pas rien.
Ce qui frappe le plus, c’est la manière. Les jeunes attaquants du Tricolore jouent avec fougue, flair et efficacité. Caufield, Kapanen, Bolduc, Slafkovsky, Demidov, Dobson, Hutson… tous contribuent, tous font lever les foules. Pourtant, l’avantage numérique est loin d’être une arme fatale jusqu’à maintenant.
Avec un taux d’efficacité de 18,2%, le CH se classe 19e dans la LNH en supériorité numérique. Quatre buts seulement ont été inscrits dans cette phase de jeu. Ce qui veut dire que la majorité des 25 filets marqués par Montréal l’ont été à forces égales ou en désavantage numérique. Une statistique qui en dit long.
Ce rendement offensif, combiné à une défensive resserrée et à des gardiens solides, donne un cocktail explosif. Jakub Dobes et Samuel Montembeault se partagent le filet avec brio, pendant que Nick Suzuki — avec ses 10 points — orchestre l’attaque avec une précision chirurgicale.
Ce n’est pas qu’une question de statistiques. L’énergie qui se dégage du groupe est palpable, sur la glace comme dans le vestiaire. Les célébrations sont spontanées, les sourires sincères, et l’engagement collectif saute aux yeux. Ce CH-là joue avec cœur, et ça change tout.
Le Canadien ne joue pas comme une équipe en reconstruction. Il joue comme une équipe qui veut gagner. Maintenant. Et qui pourrait bien continuer à le faire pendant plusieurs années.
Ce n’est ni un feu de paille, ni un début de saison chanceux. C’est une tendance. Une tendance qui pourrait bien annoncer de longs printemps… et culminer entre 2028 et 2030.
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