Le CH devra améliorer un aspect important de son jeu (et de son alignement) s'il veut rivaliser en séries
Voyez les détails !
Dans la LNH, une réalité s’impose année après année : le hockey des séries éliminatoires est une tout autre bête. Le talent seul ne suffit plus pour gagner. À ce moment de l'année, les matchs deviennent des batailles physiques épuisantes, où chaque centimètre de glace est âprement disputé. La fatigue s'accumule vite, les contacts sont plus lourds, et seuls les clubs capables de combiner habileté et robustesse parviennent à tirer leur épingle du jeu.
Les équipes qui connaissent du succès en séries ne comptent pas uniquement sur leurs vedettes offensives. Elles possèdent aussi des guerriers capables de donner le ton physiquement, de briser le rythme de l’adversaire et d'imposer un style de jeu usant. Dans cet aspect, le Canadien de Montréal commence à bâtir quelque chose d’intéressant, mais le chemin est encore long avant d’atteindre l’intimidation pure que l’on retrouve chez les grandes puissances.
Josh Anderson et Arber Xhekaj sont actuellement les deux figures les plus coriaces du Tricolore. Leur capacité à distribuer des mises en échec percutantes et à tenir tête à n'importe quel adversaire est précieuse dans l’environnement brutal des séries.
À leurs côtés, Kaiden Guhle et Juraj Slafkovsky ne s'en laissent pas imposer et Emil Heineman, bien qu’un peu moins intimidant, n’a pas froid aux yeux. Ils apportent eux aussi une dimension physique constante, sans reculer devant le contact.
Cela dit, malgré ces éléments prometteurs, le Canadien demeure encore un club en progression sur le plan physique. Pour rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue au printemps, il faudra continuer à solidifier cette facette du jeu et ajouter, avec le temps, d’autres morceaux capables de hausser le ton quand l'intensité atteint des sommets. Car dans les séries, l’adresse ouvre des portes, mais c’est souvent la robustesse qui finit par les enfoncer.
Georges Laraque avait un discours qui allait dans ce sens aujourd'hui sur les ondes de BPM Sports :
Le problème du canadien Gonzo c'est que il n'y a pas assez d'éléments physiques. Pour le futur de cette équipe-là regarde le noyau en ce moment puis dis-moi si on a un bon noyau talentueux pour le futur de l'équipe. Qu'est-ce que tu vas répondre à ça?
Totalement.
Maintenant dis-moi, est-ce qu'on a un noyau que pour un 4 de 7 contre une équipe nantie physiquement, on peut rivaliser avec?
Pas encore.
Au niveau physique non. Le problème c'est que quand tu joues contre une équipe comme les Caps, pour battre le Canadien, le plan de match c'est de les frapper. Ils ont des petits joueurs, frappez-les pour les empêcher de patiner pour les empêcher d'être créatif regardez Anderson comment ça fait du bien à l'équipe.
Anderson il est limité avec ses mains mais physiquement il est hot. Xhekaj joue juste 12 minutes par match on n'a pas assez de joueurs comme ça qui peuvent être l'agresseur pour donner le tempo dans une série.
- Georges Laraque
Le CH peut se réjouir d'avoir un jeune espoir comme Florian Xhekaj qui devrait avoir sa place à Montréal bientôt. C'est exactement le genre de joueur bâti pour le hockey des séries.
- Samuel Doiron
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