Le CH a une vraie chance, peu importe où et contre qui selon Brendan Gallagher

Canadien: Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini

Brendan Gallagher l’a dit sans détour récemment: «On a grandi comme groupe. On a confiance les uns envers les autres. Peu importe l’adversaire, peu importe le contexte, on a une vraie chance.» Et pour une fois, ce n’est pas juste du vent. 

Le CH version 2025-2026 joue avec une intensité qu’on n’avait pas vue depuis des années. Pas de vedettes qui se traînent les pieds, pas de passagers. Les gars se tiennent, se protègent, jouent pour leurs coéquipiers autant que pour eux-mêmes. Arber Xhekaj n’a pas attendu une seconde pour défendre Lane Hutson, rudoyé dans l’affrontement face aux Rangers, samedi soir à Montréal. Le message était clair: touche à un des nôtres, et tu le regretteras.

À ceux qui continuent de dire que le CH est trop jeune, trop tendre, trop vert… regardez Xhekaj et dites-moi si ce gars-là vous semble impressionnable.

Ce genre de geste, ça ne s’invente pas. Ça vient d’un vestiaire soudé, d’un groupe qui refuse de plier. Hier encore, le CH menait 2-0 avant de voir New York enfiler quatre buts de suite. Il fut un temps où un retard de deux buts en troisième période signifiait une fin de match sans histoire. Aujourd’hui, c’est presque une invitation à la révolte. Samedi, le but de Noah Dobson a redonné espoir… et les occasions de revenir n’ont pas manqué. Le chrono a eu le dernier mot, mais pas l’attitude.

Ce n’est pas une question de victoire ou de défaite. C’est une question de culture. De mentalité. De fierté. Le Canadien ne sera pas parfait cette saison, mais il sera coriace. Et ça, c’est nouveau. C’est ce qui fait qu’on ne peut plus jamais les compter pour battus avant la sirène.

Pendant trop longtemps, le CH a été une équipe qui baissait les bras dès que le vent tournait. Cette saison, il faut être aveugle pour ne pas voir que ça a changé. Alors, si vous avez pris l’habitude de quitter le Centre Bell à 4-2 pour battre le trafic, revoyez vos priorités. Vous risquez de manquer le moment où le CH renverse tout… et de le regretter en regardant les faits saillants, les doigts entre les dents.