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Depuis le début de la saison, le Canadien de Montréal ne se contente plus simplement d’amasser des points au classement, il impressionne aussi par sa production offensive digne des meilleures équipes de la LNH.
Avec une moyenne de 3,8 buts par match aprèes 15 rencontres, le Tricolore occupe actuellement le 3e rang du circuit, derrière seulement les Ducks d’Anaheim et l’Avalanche du Colorado. Une statistique impressionnante qui témoigne d’un changement profond dans la philosophie de jeu du club.
On n’avait pas vu une telle efficacité offensive à Montréal depuis de très nombreuses années, et les partisans peuvent enfin se réjouir de voir leur équipe marquer en quantité.
Ce revirement est le fruit d’un équilibre remarquable entre jeunesse, vitesse et créativité. Sous la direction de Martin St-Louis, le Canadien a su transformer un groupe de jeunes talents prometteurs en une machine offensive bien huilée. Nick Suzuki s’impose comme un vrai meneur de jeu, Cole Caufield retrouve son flair de buteur, et Juraj Slafkovsky prend confiance, devenant une menace constante autour du filet adverse et en échec-avant.
L’ajout d'Ivan Demidov, qui ne cesse d’éblouir par ses habiletés, et la belle surprise Oliver Kapanen, complètent une offensive qui n’a plus rien à envier aux puissances du circuit. Même les vétérans comme Gallagher, Anderson et Evans jouent un rôle essentiel en stabilisant le groupe et en amenant de l’énergie chaque soir.
Kirby Dach, Zachary Bolduc et Alex Newhook sont d'autres jeunes joueurs qui amènent une précieuse efficacité et un flair offensif naturel.
Et que dire de la défense. Aucune autre équipe n'a autant de défenseurs capables d'appuyer l'attaque aussi efficacement.
Autre aspect qui démontre la progression du CH : le jeu de puissance, longtemps point faible de l’équipe, est maintenant l’un des plus dangereux de la ligue. Avec un taux d’efficacité de 27,9 %, Montréal se classe 5e dans toute la LNH, un exploit qui illustre à quel point la chimie s’est installée entre les unités spéciales.
Les séquences de passes sont rapides, les tirs précis, et l’exécution beaucoup plus fluide. Que ce soit Suzuki en orchestrateur, Caufield et Demidov comme tireurs d’élite ou Hutson à la pointe, tout semble enfin cliquer.
Le Canadien 2025-26 n’est plus seulement une jeune équipe prometteuse : c’est une formation excitante, capable de rivaliser avec les meilleures offensives du hockey. Après des années de patience et de reconstruction, les partisans peuvent enfin rêver à une saison où le spectacle, la constance et la victoire marchent main dans la main. Si la tendance se maintient, Montréal pourrait bien redevenir, pour la première fois depuis fort longtemps, une véritable puissance offensive dans la LNH.
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