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Bob Hartley croit que la troupe de Martin St-Louis doit changer de mentalité.
Malgré que les attentes n'étaient pas bien élevées pour le Canadien cette saison, le club a débuté en force grâce à deux victoires importantes face à des rivaux (Toronto et Ottawa). Or, la réalité (et les blessures) commence à s'installer pour Montréal, qui a souligné une séquence de quatre défaites consécutives avec un revirement lamentable de 7 à 2 face aux Rangers.
Après sept matchs, le CH connaît énormément de difficultés des deux côtés de la patinoire : Nick Suzuki et compagnie sont parmi les pires clubs offensifs avec une moyenne de 2,57 buts par rencontre (24e) et 25,6 tirs cadrés (31e), sans compter de piètres performances défensives grâce à une moyenne de 3,86 buts (27e) et 35 tirs alloués (32e) par dispute.
Aux yeux de Hartley, le problème dans tout ça, c'est que l'équipe semble accepter la défaite.
Lors d'un récent segment sur les ondes de BPM Sports, l'ancien entraîneur-chef a expliqué qu'il n'était pas en accord avec certaines décisions de St-Louis, notamment celle de ne pas afficher le classement dans le vestiaire.
Hartley constate qu'au cours des dernières années, l'organisation semble indifférente face à un revers. Selon lui, les joueurs ne doivent pas accepter de perdre, même s'ils sont en reconstruction.
C'est pas correct. Je m'excuse. [...] En début de saison, tu m'as demandé ce que j'aimerais qui change chez le Canadien. Je t'ai dit : « J'aimerais qu'on accepte moins la défaite, qu'on déteste perdre. ». Perdre, ça pue, on vomit des défaites. On dirait qu'on joue des matchs hors-concours.
Bob Hartley
Au final, l'ancien coach partage l'opinion de plusieurs autres envers le Tricolore : la structure défensive a énormément de lacunes, puis la formation semble manquer de volonté et de cohésion sur la glace.
S'agit-il d'une impasse, ou Martin St-Louis n'est-il pas l'entraîneur-chef dont l'organisation a besoin présentement?
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