Le Canadien de Montréal: futur roi de la LNH

Le Canadien de Montréal n’est plus une équipe qu’on espère. C’est une équipe qu’on annonce. Et ce ne sont pas des partisans émotifs qui le disent, mais bien Dom Luszczyszyn et Scott Wheeler de The Athletic, chiffres à l’appui. Leur verdict est clair: le CH ne suit plus le cycle, il est en train de le briser.

Dans son analyse annuelle du «Cycle de domination dans la LNH», le CH obtient une note de 9,8 sur 10 pour son avenir. Personne ne fait mieux. Pas la bande à Connor McDavid ou celle d'Auston Matthews, pas les Panthers ni les Rangers. Montréal est seul au sommet.

Ce classement — basé sur la force brute du noyau et la profondeur de la relève — place le Tricolore devant San Jose, Columbus, Detroit, puis le Mammoth… et ce n’est pas un hasard. Ivan Demidov, Lane Hutson, Jacob Fowler, David Reinbacher, Zachary Bolduc… tous sont déjà dans l’organisation. Tous sont vus comme des piliers potentiels.

Ce n’est plus une question de potentiels lointains. C’est une question de proximité. Plusieurs de ces noms pourraient faire la différence dès cette saison et c’est là que le CH devient dangereux. Quand la relève n’attend pas son tour, elle force la porte.

Ajoutez à ça un noyau déjà bien établi — Suzuki, Caufield, Dobson — et vous obtenez une équipe qui ne cherche plus à se reconstruire. Elle cherche à s’imposer. Michael Hage et Alexander Zharovsky sont deux autres éléments à surveiller. Si l’un des deux ou les deux, imaginez un instant — s’imposent comme des attaquants dominants, le CH ne sera plus un projet. Il sera carrément une menace.

Mais au-delà des noms, c’est l’ambiance qui frappe. L’esprit de corps, la cohésion, la culture… tout respire la stabilité et la faim. Le vestiaire est jeune, soudé, ambitieux. Et surtout, il est prêt. Prêt à sortir du cycle de reconstruction, prêt à s’éjecter des statistiques habituelles, prêt à dominer.

Alors, une dynastie entre 2028 et 2030? Pourquoi pas? Le CH a les ingrédients: le noyau, la relève, l’élan. Il ne manque qu’un printemps magique pour tout faire basculer. Montréal n’est plus dans le décor. Il est en train de redessiner le paysage. Et elle veut le faire à sa manière. Pas en copiant les modèles gagnants, mais en imposant le sien.

Montréal ne cherche pas à ressembler à Vegas ou Tampa. Elle veut que les autres cherchent à lui ressembler… et bientôt, ils n’auront pas le choix.