Le Canadien a Martin Lapointe à remercier pour Juraj Slafkovsky et voici pourquoi
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La progression de Juraj Slafkovsky cette année est l'une des belles histoires de la saison. Le jeune de 19 ans a répondu à l'appel lorsque son entraîneur lui a donné plus de responsabilités et aujourd'hui, alors que la saison achève, il est l'un des joueurs les plus importants de l'équipe et que dire de son potentiel ... Il nous a prouvé qu'il sera un véritable monstre sur la glace.
Ceci dit, lors de son repêchage en juillet 2022, plusieurs partisans et experts doutaient de la décision du Canadien de prioriser le gros ailier slovaque au lieu du choix populaire qu'était Shane Wright.
Wright aura l'occasion de prouver son talent dans la LNH, mais pour le moment, les dirigeants du Canadiens peuvent se féliciter d'avoir choisi le bon joueur au premier rang.
Dans un récent épisode de l'excellent podcast de Tony Marinaro, Pierre McGuire était l'invité et il a partagé des informations très intéressantes sur le processus de recrutement.
Pierre a mentionné à quel point aujourd'hui, à l'ère moderne, tout le monde croit savoir qui est le meilleur espoir et qui son équipe devrait repêcher alors que dans 98% des cas, ces personnes n'ont jamais vraiment vu jouer le joueur en question mis à part quelques séquences de highlights sur Youtube.
Il ne parle pas simplement des partisans mais aussi des journalistes. Certains joueurs deviennent ainsi beaucoup plus populaires que d'autres et pas toujours pour les bonnes raisons.
Il prend justement Slafkovsky comme exemple. Même s'il a performé aux Jeux olympiques l'année de son repêchage, il ne jouait pas beaucoup en Europe comme joueur de 17 ans dans une ligue d'adultes en comparaison à Wright qui jouait dans la OHL sur un premier trio.
Ce qui me faisait rire des gens qui critiquaient la sélection du CH, c'est que la grande majorité de ces personnes ne l'avaient jamais vu jouer en vrai.
Le problème aujourd'hui c'est qu'il y a tellement de personnes qui prétendent être expert alors qu'ils ne font que répéter ce qu'ils ont lu sur internet.
- Pierre McGuire
Il continue ensuite en expliquant que pour Slafkovsky, il fallait être présent en Finlande pour le voir jouer en vrai. Les recruteurs ne pouvaient pas se fier à des statistiques ou à des séquences vidéos. Il fallait le voir travailler sur place pour comprendre quel type de joueur il pouvait devenir.
Il mentionne que Martin Lapointe était très souvent présent sur place et que le Canadien a bien fait ses devoirs.
Lapointe a un impact important sur la prise de décision et il va sans dire qu'à la lumière de ces informations, c'est en grande partie, son travail sur place en Europe, qui a mené à la décision de prendre Slafkovsky au lieu du choix populaire qu'était Shane Wright.
Nick Bobrov a lui aussi a poussé très fort pour la sélection du Slovaque.