L'agent de Mike Matheson explique pourquoi son client a accepté moins d'argent pour rester à Montréal

Le Canadien de Montréal vient de frapper un grand coup : Mike Matheson a choisi de prolonger son aventure à Montréal pour cinq saisons, acceptant un contrat de 6 millions de dollars par année. Une entente qui, au-delà des chiffres, reflète parfaitement les valeurs et les priorités du défenseur québécois.

Comme le rapporte le journaliste Nicolas Cloutier dans un récent article, selon son agent Philippe Lecavalier, Matheson aurait facilement pu obtenir davantage sur le marché. Plusieurs équipes auraient été prêtes à gonfler les enchères pour un défenseur de son calibre, surtout un joueur complet qui approche de son meilleur hockey. Mais pour lui, courir après les millions n’était pas l’objectif.
S’il avait voulu maximiser chaque dollar, il aurait simplement attendu l’autonomie complète. Ce n’était pas ce qu’il recherchait.

Matheson voulait de la stabilité. Il voulait rester chez lui. Et il voulait Montréal.

Lecavalier le dit clairement : son client ne souhaitait pas multiplier les déménagements ni aller chercher le plus gros chèque possible. Ce qui comptait réellement pour lui se trouvait déjà ici :
– sa famille à proximité,
– ses enfants bien intégrés,
– ses proches dans la région,
– une conjointe qui aime Montréal,
– un vestiaire dans lequel il se sent à sa place,
– un lien de confiance unique avec Kent Hughes, qui fut autrefois son agent.

Chaque élément de sa vie cochait la case « bonheur » à Montréal. Matheson savait que, pour gagner un peu plus ailleurs, il aurait dû accepter moins d’années, de l’instabilité et probablement un environnement dans lequel il aurait été moins épanoui.

Et dans son cas, le contexte compte énormément. Matheson a connu des hauts et des bas en Floride et à Pittsburgh. Ce n’est qu’une fois revenu au Québec qu’il a retrouvé son meilleur niveau.
Son agent l’explique ouvertement : « Quand Mike n’est pas heureux, son jeu en souffre ».
Ici, il est épanoui, en confiance, bien entouré. Pourquoi risquer tout ça?

Les négociations ont débuté bien avant que le public ne s’en doute.
Dès le mois de mai, Matheson et le CH échangeaient des idées. Après l’effervescence du marché des joueurs autonomes et la signature du contrat de Lane Hutson, les discussions ont repris de plus belle et ont finalement mené à une entente solide, réfléchie et parfaitement adaptée aux deux parties.

Tout est en place pour que le vétéran puisse envisager l’avenir avec sérénité.

Au bout du compte, il s’agit d’un contrat qui reflète exactement ce que Matheson voulait : un engagement à long terme dans la ville qui l’a vu grandir et qui a relancé sa carrière.
Un contrat où l’humain a pris le dessus sur les chiffres.