Caufield, Demidov, Hutson, Slafkovsky et Suzuki

La Floride trône au sommet, mais le CH s'en vient

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Alexandre Lavoie

Alexandre Lavoie


Comment bâtir un club élite dans l’ère du cap salarial?

Dans la LNH moderne, gagner la Coupe Stanley ne se fait plus avec des joueurs moyens bien entourés. Il faut des vedettes, des contrats lourds et une gestion chirurgicale du plafond salarial. L’étude de Sergey Pryakhin pour The RG Media est formelle: les champions investissent massivement dans leurs étoiles, tandis que les équipes économes demeurent en marge.

En moyenne, les trois plus gros contrats d’un club champion représentent 32,2% du plafond salarial. Les cinq premiers? Près de la moitié. C’est simple: pour soulever des bannières, il faut payer pour du talent. Kane et Toews, Crosby et Malkin, MacKinnon et Makar… les exemples abondent.

La Floride incarne aujourd’hui ce modèle. Centres, ailiers, gardien: les Panthers investissent là où ça compte. Même si Aaron Ekblad a accepté une baisse de salaire, le duo qu’il formait avec Seth Jones l’an dernier respectait les standards d’un club champion. Sans la blessure de Barkov, la Floride serait encore favorite pour 2026.

Dallas suit de près. Miro Heiskanen était le seul à porter le poids défensif, mais Thomas Harley est prêt à prendre la relève salariale avec son tout nouveau contrat de 10,587 M$ en poche. Toronto, Vegas, Colorado et Tampa Bay sont aussi bien positionnés, malgré quelques failles. Edmonton, en revanche, mise tout sur McDavid et Draisaitl — d’une classe à part — et ses défenseurs — dont le talent reste discutable — mais néglige ses ailiers et ses gardiens. Aucun champion depuis 2014 n’a investi aussi peu dans son gardien numéro un. Rendu là, il n’est probablement pas permis de parler de numéro un quand on parle de Skinner et Pickard…

Et le Canadien dans tout ça? Il est jeune, structuré et prêt à exploser. Avec 12 joueurs de moins de 26 ans, dont Caufield, Guhle, Hutson, Slafkovsky, Bolduc, Kapanen et Demidov, Montréal possède la base la plus prometteuse de la ligue. L’âge idéal pour gagner la Coupe? Entre 26 et 30 ans. Le CH n’y est pas encore, mais il s’en approche dangereusement.

Kent Hughes a instauré une échelle salariale intelligente. Pas de surenchère, pas de contrats toxiques. Les joueurs embarquent dans le projet, non pas pour devenir encore plus riches, mais pour gagner… et ça change tout.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Un club champion:

  • dépense plus de 93,4% du plafond salarial;
  • aligne en moyenne 11 joueurs entre 26 et 30 ans;
  • évite de surcharger son alignement de vétérans — cinq joueurs de 31 ans et plus en moyenne;
  • investit 18,4% du cap dans ses deux meilleurs centres, 17,5% dans ses ailiers et 16,6% dans ses défenseurs.

Le CH respecte déjà plusieurs de ces critères. Il ne manque qu’un peu de maturité — comme le bon vin — mais pour les fans, une chose est sûre: Montréal est en voiture… plaquée: CH282930.

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