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Avec Juraj Slafkovsky, le Canadien tient un pilier offensif particulier. Le Slovaque de seulement 21 ans — faut-il le rappeler — n’est plus seulement une promesse. Il est devenu une pièce maîtresse du Canadien. Son nouveau contrat de huit ans, qui débute en 2025-2026, a mis la table pour une saison où il devait prouver qu’il appartient à l’élite de l’équipe dès le départ. Mission accomplie jusqu’ici: neuf buts, quinze points en vingt-six matchs, un différentiel positif et une présence physique qui change la dynamique sur la glace … et ce n’est que le début.
Ce qui frappe, c’est la rapidité avec laquelle il s’est imposé. Fini le temps où Slafkovsky attendait février pour se réveiller. Cette année, il a pris les devants dès l’automne, comme l’a souligné Olivier Paiement à BPM Sports: «C’est fini le Slaf qui se réveille juste rendu en hiver.» Nicolas Cloutier, quant à lui place l’ailier de 6 pi 3 po sur la dernière marche du podium des meilleurs attaquants du CH: «C’est le troisième attaquant le plus important du Canadien en ce moment et c’est même pas proche.» Une affirmation qui en dit long sur son impact.
Son retour rapide sur le premier trio confirme cette montée en puissance… même si son duo avec Ivan Demidov s'est — à mon humble avis — avéré être un coup de génie. Depuis, Slafkovsky semble libéré, débarrassé des chaînes qui freinaient son jeu. On retrouve enfin celui qui avait séduit le CH au Championnat du monde par sa vision du jeu, tête haute, avant de devenir le tout premier choix de l’encan 2022.
Il reste un défi que Slafkovsky doit relever et il s’agit de la constance. À sa quatrième saison à Montréal, il a encore des hauts et des bas, mais son potentiel est indéniable. Max Lalonde l’a comparé à Pavel Datsyuk pour sa capacité future à protéger la rondelle. Si cette projection se concrétise, Slafkovsky pourrait atteindre la barre des 30 à 35 buts par saison et flirter avec le point par match. Paiement l’a d’ailleurs affirmé sans détour en ondes: «Quand il va vraiment comprendre l’essence de ce qu’il est capable de faire… il pourrait en marquer 30 par année facilement.»
Shane Wright, Logan Cooley ou Juraj Slafkovsky? Ce débat pourrait bientôt paraître ridicule. Parce que si le Slovaque atteint son plein potentiel, il n’aura pas seulement été le bon choix… il sera la clef pour remporter la Coupe Stanley.
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