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La Commission Athlétique de BPM Sports a relancé une discussion qui divise encore les partisans plus de trois ans plus tard: le Canadien a-t-il fait le bon choix en repêchant Juraj Slafkovsky plutôt que Logan Cooley? Dans un récent épisode de Processus, Anthony Marcotte, Martin Therriault et Marco D’Amico ont livré des arguments qui méritent qu’on s’y attarde.
Marcotte a frappé fort, avec passion: «On entend souvent que le CH est trop petit, rien que des Schtroumpfs. Là, on repêche un gros bonhomme, physique, avec du talent… et ce n’est pas encore correct?» Difficile de lui donner tort. Selon Dany Dubé, Montréal s’effondre trop souvent contre des équipes bâties pour les séries, avec une moyenne de 6’2’’ et plus. On l'a d'ailleurs souligné récemment:
Therriault, lui, nuance: Slafkovsky a du talent, mais Cooley en a davantage. Quant à D’Amico, il va encore plus loin: «Logan Cooley est le seul joueur du repêchage 2022 que j’appellerais un joueur de concession.» Pour lui, si deux espoirs sont égaux, on doit toujours prendre le centre. C’est la logique d’une reconstruction.
Alors, qui a raison? Aujourd’hui, Cooley est déjà un moteur offensif en Utah, tandis que Slafkovsky progresse lentement mais sûrement. Deux trajectoires opposées qui alimentent le débat. Cooley affiche plus de faits saillants et un style électrisant, tandis que le joueur du CH est en progression et est en quête de constance.
Slafkovsky n’est pas McDavid, mais s’il atteint 60-70 points et impose son gabarit en séries, son impact pourrait valoir bien plus qu’une feuille de statistiques. Parce qu’au printemps, ce n’est pas le montage des meilleurs moments qui compte, c’est la capacité de survivre au hockey d’après-saison.
Ce débat illustre une réalité. Montréal ne peut pas se permettre de rater son pari. Slafkovsky a été choisi pour répondre à un besoin criant, celui de la taille et de la robustesse. Cooley, lui, incarne la finesse et la créativité. Deux philosophies s’affrontent: bâtir pour les séries ou miser sur le talent pur. Et si le Canadien veut rapidement briser le cycle des éliminations précoces, il faudra que Slafkovsky devienne ce joueur qui fait mal dans les coins et qui change la donne quand la glace se resserre.
La vérité? Il est trop tôt pour trancher. Cooley semble plus spectaculaire, mais Slafkovsky pourrait devenir le guerrier que Montréal attend depuis trop longtemps.
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