«Juraj Slafkovský joue souvent sur le meilleur trio du Canadien»

Juraj Slafkovský: Pas sexy, mais indispensable

Anthony Martineau l’a dit sans détour sur les ondes de BPM Sports: «Le trio sur lequel Slafkovský va jouer, règle générale, c’est souvent le meilleur trio du CH.»

Face aux Blue Jackets, le constat était clair: Slafkovský, Kapanen et Demidov ont dominé. Et si on pousse la réflexion, il y a un dénominateur commun à chaque fois que Montréal trouve un trio qui fonctionne: Juraj Slafkovský.

On vous l'accorde, face aux Capitals, ça n'a pas été aussi glorieux — à l'image du club en général — alors, passons au prochain appel et n'en tenons pas compte pour la suite… Le Slovaque n’est pas le patineur le plus élégant ni le manieur de rondelle le plus spectaculaire. Pourtant, à 6 pi 3 po et 225 lb, il impose un gabarit que peu de défenseurs aiment affronter. Ce n’est pas un joueur flamboyant, mais il est terriblement efficace. Quand il plonge dans le trafic, il attire un adversaire avec lui, libérant de l’espace pour ses compagnons. Sa portée lui permet de protéger la rondelle comme peu d’ailiers le font et, en fond de territoire, il est une machine à récupérer des possessions… et ça tombe bien, parce que Montréal cherche encore son identité offensive.

On a essayé combien de joueurs avec Suzuki et Caufield avant de stabiliser le premier trio?, demande Martineau. Slafkovský a changé la donne. Il ne se contente pas d’être un simple complément: il crée des conditions gagnantes. Il n’a pas besoin de surjouer, il doit rester dans ses forces… et ses forces, ce sont la robustesse, la protection de rondelle et la capacité de finir des jeux près du filet. Son tir est bon, mais sous-utilisé. Imaginez ce qu’il pourrait faire si on exploitait davantage cette arme.

Slafkovský ne rime pas avec sexy, mais il est essentiel. Sans lui, Montréal perd une dimension physique et stratégique unique. Ce n’est pas compliqué, sans Slafkovský, il n’y aurait aucun trio qui fonctionne. Il est le ciment qui tient ensemble les pièces les plus talentueuses… et ça, il va falloir que tout le monde commence à le réaliser.