John Klingberg à Montréal? Une idée séduisante… sur papier seulement

Le nom de John Klingberg a souvent circulé dans les rumeurs entourant le Canadien de Montréal. Et pour cause: le défenseur suédois a lui-même confirmé en 2022 avoir eu des discussions avec le CH et qu’il aurait toujours de l’intérêt à s’y joindre si l’occasion se présentait. On vous avait d'ailleurs rapporté le tout à l'époque...

Mais voilà que TVA Sports relance la question.

Aujourd’hui, à 32 ans, est-il encore une option réaliste et souhaitable pour Kent Hughes, Jeff Gorton et le Canadien?

Après une saison 2023-24 écourtée à seulement 14 matchs, totalisant 5 maigres passes au passage, avec les Maple Leafs, Klingberg a subi une opération majeure à la hanche, la même que Patrick Kane. Il a passé plus d’un an à l’écart du jeu, avant de signer un contrat de 1,75 million de dollars avec les Oilers d’Edmonton en janvier 2025 pour tenter de relancer sa carrière.

Sur papier, Klingberg a tout pour séduire une équipe de la LNH: défenseur droitier de 1,88 m (6 pi 2 po) pour 84 kg (185 lb), mobile, avec une vision offensive exceptionnelle. En 10 saisons dans la LNH, il a cumulé 412 points en 633 matchs, dont une saison de 67 points en 2017-18 avec les Stars de Dallas.

Il a aussi été un pilier lors de la finale de la Coupe Stanley en 2020, avec 21 points en 26 matchs.

Mais voilà: les dernières années ont été marquées par l’instabilité. Après Dallas, il a enchaîné les contrats d’un an avec Anaheim, Minnesota, Toronto, et maintenant Edmonton. Son jeu défensif a souvent été critiqué. Et avec raison, quand on jette un œil à son différentiel négatif catastrophique. Par ailleurs, ses blessures soulèvent de sérieuses questions sur sa durabilité.

Du côté du Canadien, on mise actuellement sur la jeunesse à la ligne bleue. Avec des espoirs comme David Reinbacher, Logan Mailloux et Adam Engström qui cognent à la porte, l’ajout d’un vétéran fragile pourrait freiner leur développement.

Bref, même si l’idée d’un Klingberg en bleu-blanc-rouge peut faire rêver certains nostalgiques de Markov, la réalité est tout autre. Le CH est en reconstruction, et le défenseur suédois, malgré son talent, ne cadre tout simplement plus avec le plan à court, moyen ou long terme de l’organisation montréalaise.