Jean-Sébastien Dea sur les habiletés d'Ivan Demidov: «Kucherov n’est même pas à ce niveau-là!»

Il y a des séquences qui font le tour du vestiaire, d’autres qui circulent sur le Web. Et puis il y a celles qui font même jaser les pros. 

Le niveau de skills de Demidov et comment il tourne sur un dix cennes, je pense que Kucherov n’est même pas à ce niveau-là!
— Jean-Sébastien Dea

L’ancien de la LNH — qui roule sa bosse dans le hockey professionnel depuis plus de dix ans — n’a pas mâché ses mots à l'émission Le Club du Matin, sur les ondes de BPM Sports…

Et il n’est pas le seul à s’emballer. La semaine dernière, Ivan Demidov a fait perdre pied à un joueur des Jets, littéralement. Une feinte, un pivot sec et le défenseur s’est retrouvé les chevilles en miettes… l'orgueil sur la glace. Georges Laraque, crampé avec Stéphane Gonzalez, n’en revenait pas: «J’ai jamais vu ça, honnêtement.»

Ce n’est pas juste une belle séquence. C’est une démonstration. Demidov a récolté un but, deux passes et surtout, il a dominé chaque présence. Peu importe qui se trouvait sur la glace, le résultat aurait été le même. C’est ce que Dea a reconnu en revenant sur ses propos de la semaine précédente: «J’avais dit qu’il n’avait rien à gagner, mais je pense qu’il vient peut-être de gagner son poste sur la première ligne et sur le powerplay.»

Le CH a repêché Demidov au cinquième rang. Quatre équipes ont choisi de passer leur tour sur le prodige Russe:

1. Macklin Celebrini — Centre, Canada — San Jose
2. Artyom Levshunov — Défenseur, Biélorussie — Chicago
3. Beckett Sennecke — Attaquant, Canada — Anaheim
4. Cayden Lindstrom — Attaquant, Canada — Columbus

Les Sharks ont sélectionné le centre canadien dont tout le monde parlait, les Blackhawks, ont assuré les arrières de Bedard, les Ducks ont misé sur le produit des Generals d’Oshawa et les Blue Jackets doivent déjà regretter l’état de santé nébuleux de Lindstrom.

Aujourd’hui, on parle de Demidov comme d’un joueur qui pourrait surpasser Celebrini, voire Bedard, sur le court et le long terme. Dea le dit sans détour: «Ce qu’il a fait, c’est un niveau que seulement l’élite est capable de faire.»

Demidov n’est pas juste un espoir. Il est déjà une vedette. Certains l’ont d’ailleurs rebaptisé: Demigod. À 19 ans, il ne joue pas juste au hockey — il électrise le Centre Bell, et peut-être, sans le savoir, tout un peuple en manque de magie.

Gagne ou perd, Montréal va vibrer cette saison. Parce que le hockey, c’est aussi du spectacle. Et Demidov, lui, est là pour donner tout un show… Mesdames et messieurs, bienvenue au Ivan Demigod’s Show!