Jean-Charles Lajoie accuse Bettman d’ignorer le fardeau fiscal des équipes canadiennes
Voyez les détails !
Dans la LNH, tous les clubs évoluent sous le même plafond salarial. En théorie, cela devrait garantir une certaine équité entre les équipes. Pourtant, dans les faits, des inégalités importantes subsistent et l’un des facteurs les plus flagrants demeure la variation des taux d’imposition d’une région à l’autre.
Un joueur qui signe un contrat de 8 millions de dollars à Tampa Bay ou à Vegas n’en retire pas le même montant net qu’un joueur recevant exactement le même salaire à Montréal ou à San Jose.
Par exemple, un joueur des Panthers de la Floride, un État sans impôt sur le revenu, est beaucoup plus avantagé qu'un joueur qui évolue au Québec.
Dans certains cas, le fardeau fiscal combiné (fédéral, provincial/étatique et "jock tax") peut dépasser les 50 % du salaire brut d’un joueur. Cela affecte directement leur paie nette et peut influencer le choix d’une équipe, surtout pour les joueurs très bien rémunérés.
Certains tentent de réduire leur imposition en structurant leur contrat différemment (ex. : paiements différés ou rétroactifs), mais ces stratégies ne sont pas toujours réalisables.
En somme, le système fiscal nord-américain crée des disparités importantes entre les joueurs et les équipes, ce qui complique non seulement la gestion de leur revenu, mais aussi les décisions de carrière.
Le résultat est clair : pour qu’une équipe canadienne puisse attirer un joueur vedette, elle doit souvent offrir un contrat plus généreux pour compenser cette différence. Autrement dit, à performance égale, le Canadien de Montréal ou les Maple Leafs de Toronto doivent sortir davantage leur chéquier que leurs rivaux du sud.
Cette réalité crée une forme d'injustice structurelle dans une ligue qui prétend fonctionner sous les règles d’un système égalitaire. Les partisans canadiens, fidèles et passionnés, soutiennent des équipes qui doivent se battre contre un désavantage fiscal invisible mais bien réel. Pendant ce temps, certaines équipes américaines profitent d’un contexte fiscal plus favorable pour bâtir des clubs plus compétitifs, à moindre coût.
Il serait peut-être temps que la LNH reconnaisse cette inégalité et explore des mécanismes de compensation ou d’ajustement. Car en ce moment, toutes les équipes ne jouent pas sur la même patinoire… du moins, pas fiscalement.
Jean-Charles Lajoie en avait long à dire à ce sujet d'ailleurs. Il mentionne avec raison que si c'était des équipes comme le Canadien et les Leafs qui profitaient de cette situation, Gary Bettman aurait agi depuis longtemps.
Si le Québec et l'Ontario avaient le même taux d'imposition et de taxation que la Floride, et que le Canadien et ou les Leafs s'étaient partagé les six dernières finales de la Coupe Stanley, fait longtemps que Gary Bettman et ses sbires auraient réagi et auraient intenté le recours à l'impôt unique pour tout le monde. Question d'équilibrer les forces.
Vous verrez quand Sam Bennett va s'entendre avec les Panthers de la Floride pour un peu moins de 8 millions par saison, alors qu'il peut en obtenir entre 9 et 10 facile ailleurs.
- Jean-Charles Lajoie
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