Jakub Dobeš lance une pointe aux journalistes : « C’est vous qui mettez la pression »

Jakub Dobeš a livré une réponse claire, posée et surtout très révélatrice de son état d’esprit.

Questionné par un journaliste sur la pression potentielle liée au rappel de Jacob Fowler, le jeune gardien n’a montré aucun signe de nervosité. Au contraire, il a remis les pendules à l’heure en expliquant que cette pression vient surtout de l’extérieur.

De son côté, il affirme se concentrer uniquement sur son travail, sans prêter attention au bruit ambiant ni aux discussions médiatiques. Une déclaration franche, empreinte de maturité, qui en dit long sur sa confiance.

« C’est juste vous autres qui mettez de la pression sur les gens. Moi, je ne me mets aucune pression. Je fais simplement mon travail. Je n’écoute rien. Si tu n’écoutes pas ce que vous dites, tout va très bien aller. »

On adore son honnêteté !

Mais là où Dobeš a vraiment parlé, c’est sur la glace.

Hier soir, il a répondu de la meilleure façon possible, en livrant une performance presque parfaite contre l’une des attaques les plus redoutables de toute la LNH : les Oilers d’Edmonton. Face à Connor McDavid, Leon Draisaitl et compagnie, le gardien a été solide, calme et extrêmement précis dans ses déplacements. Il n’a accordé qu’un seul but, menant son équipe à une convaincante victoire de 4-1.

Tout au long du match, Dobeš a dégagé une impression de contrôle total. Peu de retours dangereux, une excellente lecture du jeu et une capacité à rester concentré même lorsque les Oilers mettaient de la pression en zone offensive. Contre une équipe reconnue pour punir la moindre erreur devant le filet, il a tenu le fort avec autorité.

Cette performance arrive à point nommé. Alors que certains se demandaient si le rappel de Fowler pouvait ébranler sa position ou ajouter un poids supplémentaire sur ses épaules, Dobeš a démontré qu’il est pleinement capable de gérer la situation. Il n’a pas eu besoin de discours ni de justification : son jeu a parlé pour lui.

Dans une ligue où la pression est constante, surtout à Montréal, ce genre de sang-froid est précieux. Jakub Dobeš montre qu’il comprend exactement ce que ça prend pour survivre à ce niveau : faire abstraction du bruit, se concentrer sur l’instant présent… et livrer quand ça compte vraiment.