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Le 17 juin dernier, dans une capsule diffusée sur les ondes de BPM Sports, Martin Therriault du podcast La Relève a lancé une comparaison qui a titillé bien des amateurs de hockey: Jake O’Brien, un espoir en vue du prochain encan amateur, pourrait-il devenir le prochain Nick Suzuki?
À première vue, la comparaison peut sembler audacieuse. O’Brien n’est pas le plus imposant physiquement — 77 kg (170 lb) tout mouillé — mais il compense par une intelligence de jeu hors norme. Son arme secrète? Sa capacité à «envoyer une foule de mauvaises informations». Il regarde à droite, puis glisse une passe chirurgicale à gauche, directement sur la palette. Dans une LNH où chaque fraction de seconde compte, ce genre de ruse peut faire toute la différence.
Sans calquer son style sur celui d’un joueur établi, Therriault trace un parallèle intéressant avec un certain centre étoile du CH: «Je regarde un Nick Suzuki qui a beaucoup de succès dans la LNH parce que c’est un gars intelligent, qui est capable de très très bien lire les situations de jeu.» Selon lui, O’Brien pourrait connaître une trajectoire professionnelle comparable, misant lui aussi sur sa lecture du jeu et son sens de l’anticipation.
Mais la vraie question pour les partisans du Canadien: sera-t-il disponible quand le CH parlera au repêchage?
Avec les choix 16 et 17 en main, Kent Hughes devra probablement grimper dans le top 10 pour espérer mettre la main sur O’Brien. Plusieurs classements le placent entre la 6e et la 9e position, ce qui le rend accessible… mais pas garanti.
Est-ce que le jeu en vaut la chandelle? Absolument. Le CH a besoin de profondeur au centre, et miser sur un joueur aussi intelligent que Suzuki pourrait solidifier l’axe pour la prochaine décennie. O’Brien n’est peut-être pas prêt physiquement, mais son potentiel est indéniable.
Dans une ligue où la rapidité d’exécution et la lecture de jeu sont reines, Jake O’Brien n’est peut-être pas encore taillé pour dominer physiquement… mais il pense déjà comme un vétéran. Et ça, c’est souvent ce qui sépare les bons des très bons.
Si le CH veut miser sur l’intelligence plutôt que sur la force brute, il ferait bien de garder un œil sur ce jeune stratège. Parce que dans quelques années, ce ne sera peut-être pas «comment a-t-il percé?», mais bien «comment a-t-on pu le laisser filer?»
Et si Montréal tient vraiment à bâtir autour de la finesse, du QI hockey et de la prise de décision éclair, O’Brien pourrait être bien plus qu’un pari. Il pourrait être la pièce manquante d’un casse-tête qui traîne depuis trop longtemps… ou le regret qu’on ressassera pendant une décennie.
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