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Jake Evans forcé à l’arrêt après un contact malheureux
Jake Evans jouait possiblement son meilleur hockey de la saison lorsque tout a basculé samedi soir. Lors d’une séquence en apparence banale, le centre du Canadien a reçu un contact genou à genou accidentel avec Justin Brazeau en première période contre les Penguins de Pittsburgh. Une collision qui l’a immédiatement forcé à retraiter au banc avant de disparaître au vestiaire quelques secondes plus tard, clairement en douleur.
Montréal a ensuite confirmé qu’il ne reviendrait pas au jeu dans la rencontre.
Selon les informations fournies par Martin St-Louis, Evans n’accompagnera pas l’équipe sur la route avant la pause des Fêtes, signe que la situation n’inspire pas l’optimisme. L’organisation parle d’une évaluation en cours, sans échéancier, ce qui confirme que l’attaquant est réellement touché au bas du corps.
Ce revers tombe au moment où Evans avait retrouvé une belle stabilité. Son trio formé avec Josh Anderson et Alexandre Texier offrait une présence constante dans la zone adverse, gagnait ses batailles et imposait son rythme. Le joueur de centre avait récolté 5 buts et 10 points en 33 matchs cette saison, en plus d’assumer son rôle habituel dans les missions défensives du troisième trio.
Un coup au genou demeure une blessure imprévisible, parfois courte, parfois traîtresse. Les partisans du Canadien se rappellent trop bien les cas de joueurs qui ont vu leur saison dérailler à cause d’un contact similaire. Evans n’est pas le joueur le plus flamboyant de l’équipe, cependant il demeure l’un des plus utiles pour absorber des minutes difficiles et stabiliser la formation du CH. Sa perte, même temporaire, complique sérieusement les rotations au centre.
Sa constance depuis le début de la campagne méritait mieux qu’un arrêt forcé juste avant les vacances. On espère maintenant qu’il s’agira d’un simple contretemps — d’une précaution — et non d’un long feuilleton médical, surtout qu’il vient de connaître une saison de 36 points et qu’il amorce la première année d’un contrat de quatre saisons. Quelques jours de repos suffiraient peut-être à effacer l’inquiétude, toutefois le genou est un adversaire imprévisible.
Si Evans devait manquer plusieurs matchs, le Canadien devrait rapidement trouver une solution interne pour combler son absence. On dira ce qu’on voudra, mais l’arrivée de Phillip Danault commence déjà à sentir la bouée de sauvetage… Kent Hughes avait-il eu une vision de l’avenir?
En attendant, l’équipe et les partisans retiennent leur souffle. Quand un joueur aussi fiable tombe au combat et rejoint une infirmerie déjà bien garnie, ce sont souvent les détails du jeu qui s’effritent en premier. Et ça, Montréal ne peut pas se le permettre en ce moment.
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