
Voyez les détails !
Jacob Fowler a récemment raconté avec beaucoup d’humilité et une pointe d’humour ce qui lui est passé par la tête lorsqu’il a été repêché par les Canadiens de Montréal.
Comme plusieurs jeunes joueurs qui voient soudainement leur rêve devenir réalité, le gardien américain s’est mis à réfléchir à toutes ces « petites choses » qui, dans le feu du moment, semblent cruciales, même si elles ne le sont pas vraiment.
« Dès que t’es repêché par le Canadien, tu te mets à penser à des affaires qui n’ont pas vraiment d’importance, comme : quel numéro je vais porter? », a-t-il confié. Et c’est là que Fowler a réalisé que, dans une équipe comme Montréal, choisir un numéro de chandail n’a rien d’un simple détail. « Peu importe le numéro que tu regardes, ils sont tous là-haut! », a répliqué Kevin Raphael en riant, faisant référence aux légendes qui ont marqué l’histoire de l’organisation.
Fowler s’est alors rappelé les numéros qu’il avait déjà portés dans sa jeune carrière. « J’ai déjà porté le 29 avec l’équipe des États-Unis… mais non, (c’est le numéro de Ken Dryden). J’ai aussi porté le 33 quelques fois… mais là, c’est Patrick Roy! Et évidemment, t’approches même pas du 31. Même s’il n’est pas officiellement retiré, tu veux pas être ce gars-là », a-t-il expliqué, en évoquant avec respect Carey Price, dont l’ombre plane encore sur la position de gardien à Montréal.
Après avoir éliminé tous ces numéros mythiques, Fowler a finalement décidé de simplement choisir « ce qui restait disponible ». Il a porté le numéro 32 lors du camp du Canadien, un clin d’œil, sans l’avoir planifié, à l’un de ses gardiens américains préférés, Jonathan Quick. « C’est pas pour ça que je l’ai choisi, mais ça a quand même une petite signification pour moi », a-t-il précisé.
Aujourd’hui, avec le Rocket de Laval, Fowler porte fièrement le numéro 1, un autre chiffre lourd d’histoire pour l’organisation, ayant appartenu à des icônes comme Georges Vézina et Jacques Plante. « Quand j’ai su que je pouvais le porter ici, je me suis dit : je vais le prendre. C’est un gros numéro à porter, mais j’aime ce défi-là. »
À travers ce récit, on voit toute la maturité et le respect que Jacob Fowler voue à l’histoire du Canadien. Conscient de la charge symbolique que représente le maillot montréalais, il veut tracer sa propre voie sans effacer l’héritage de ceux qui l’ont précédé. Une attitude exemplaire pour un jeune gardien qui, malgré son âge, comprend déjà que jouer pour le CH, c’est bien plus qu’une question de talent, c’est une question de tradition, d’humilité et de fierté.
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