Ivan Demidov: Le tir le plus foudroyant vu à Montréal selon Gilbert Delorme

Demidov ou Demigod? Telle est la question.

Gilbert Delorme n’est pas du genre à s’emballer pour rien. Quand il parle de hockey, c’est avec le bagage d’un ancien joueur, d’un analyste aguerri, mais surtout, d’un homme qui a vu passer des générations de talents au sein du Canadien. Alors, quand il affirme que le release d’Ivan Demidov est le meilleur qu’il ait vu à Montréal, c'est franchement excitant pour les partisans du CH.

Dans une intervention au Club du Matin sur les ondes de BPM Sports, Delorme n’a pas mâché ses mots. Il a vu des tirs foudroyants, des marqueurs naturels, des artistes du poignet. Guy Lafleur, Alex Kovalev, Cole Caufield… tous des tireurs d’élite. Pourtant, selon lui, aucun n’égale la fulgurance du tir décoché par Demidov contre Philadelphie.

Le plus impressionnant? Ce n’est pas tant la puissance, ni même la précision. C’est la vitesse d’exécution. Un éclair. Un «tic!» comme le décrit Delorme. Anthony Desaulniers, témoin de la séquence, souligne que Demidov semblait ne même pas avoir le contrôle de la rondelle. Il jonglait avec, incertain… jusqu’à ce que, d’un geste instinctif, il la propulse au fond du filet.

Ce n’est pas un hasard. Demidov ne joue pas au hockey, il le ressent. Il sait où est la rondelle, même quand elle lui échappe. Il sait aussi que, dès qu’il le décide, son bâton — prolongement naturel de son corps — exécutera exactement ce qu’il imagine. C’est là que réside son génie.

Et ce n’est pas qu’un feu de paille. Depuis ses premières présences avec le CH, Demidov accumule les séquences spectaculaires. À pratiquement chaque présence sur la glace, les partisans sont sur le bout de leur siège, prêts à voir l’impossible se produire. Il a ce don rare de transformer l’ordinaire en moment de magie. Ce genre de joueur ne court pas les rues.

Ce jeune homme ne fait pas que marquer des buts, il redéfinit la notion même de tir rapide. Il ne s’agit plus de technique, mais d’instinct pur. Une forme de grâce brutale, presque divine.

Demidov ou Demigod, telle est la question.

Le Canadien n’a peut-être jamais eu un tel diamant entre les mains… et si Gilbert Delorme a raison, on n’a encore rien vu!