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Maxim Lapierre n’a pas la langue dans sa poche et ne se gêne pas quand il a quelque chose à dire. Il n'a jamais été du genre à distribuer des compliments à la légère. Encore moins quand il est question de talent brut. Alors quand l’ancien joueur du Canadien affirme que «Demidov, c’est un casseur de chevilles!», on a tendance à le croire sur parole.
L’été dernier, Lapierre a été invité à un tournoi 3 contre 3 en compagnie de plusieurs figures bien connues du CH: Nick Suzuki, Lane Hutson, Zachary Bolduc… même Patrik Laine et Joe Veleno étaient de la partie. Un format amical, mais une intensité digne des séries. Les gars se battaient pour chaque rondelle comme si leur contrat en dépendait.
Lapierre, malgré ses années loin du jeu professionnel, demeure un excellent joueur de hockey. Il sait encore comment fermer ses angles, comment lire le jeu. Mais face à Ivan Demidov, il a été dépassé. Complètement. Impossible de prévoir ses mouvements, ni la trajectoire de la rondelle. Ce n’était pas juste du talent, mais aussi de l’effort pur, du sérieux, du hockey de haut niveau… dans un simple tournoi estival.
L’ancien défenseur de la LNH, Patrice Brisebois, qui jouait dans la même équipe que Lapierre, a eu la même réaction. Les deux vétérans ont été impressionnés par la mentalité des jeunes. Pas juste Demidov, mais tous. Comme à l’époque où perdre une partie au Nintendo ou au billard était une tragédie. Cette génération veut gagner, peu importe le contexte… et ça, c’est précieux.
Mais Demidov, lui, sort du lot. Si Lapierre, reconnu pour sa vitesse et sa rigueur défensive, avoue avoir été stressé face à lui, c’est que le Russe est spécial. Très spécial. Montréal n’a pas vu un tel mélange de talent et de mentalité depuis longtemps. Et ce n’est pas un journaliste qui le dit. C’est un ancien joueur de la grande ligue, qui a tout vu, tout vécu. Les fans peuvent se réjouir. Le futur est là… et il est électrisant.
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