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Les plus récentes statistiques de MoneyPuck offrent un portrait pour le moins impressionnant : Ivan Demidov, à seulement quelques mois dans la LNH, se retrouve déjà dans un groupe très sélect en termes de production offensive par 60 minutes, toutes situations confondues. Une donnée qui en dit long sur son impact immédiat avec le Canadien.
Dans le tableau, on voit clairement que Demidov pointe au 30e rang de la ligue avec 3,4 points par 60 minutes, un rythme identique à celui de Cole Caufield et tout juste derrière Nick Suzuki, qui est à 3,44.
L’attaquant russe se classe donc parmi des joueurs établis comme Jason Zucker, Brandon Hagel, Matthew Knies, Jack Hughes ou encore Roope Hintz, rien de moins.
Ce qui frappe encore plus : malgré son jeune âge et le fait qu'il soit toujours en adapatation, Demidov affiche une production équilibrée avec 0,94 but et 2,46 passes par 60 minutes. C’est déjà une cadence de joueur élite, surtout quand on considère qu’il obtient moins de tirs au filet que des joueurs comme Hughes ou Caufield. Son efficacité est remarquable : il maximise presque chaque présence.
Pour le Canadien, voir trois joueurs — Suzuki, Demidov et Caufield — dans le top 31 de la LNH pour les points par 60 minutes témoigne d’une première ligne (ou d’un noyau offensif) en pleine explosion. Le trio se rapproche des meilleurs producteurs de la ligue.
Bref, si quelqu’un doutait encore du potentiel offensif d’Ivan Demidov, ces chiffres viennent solidifier l’idée que Montréal a mis la main sur un talent générationnel. Et surtout : il n’a encore rien montré de tout ce qu’il peut devenir.
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