Impôts élevés… ou pas, Montréal attire plus qu’avant!

Un tableau des taux d’imposition dans la LNH circule et fait grincer bien des dents. Le CH se classe au 3e rang des pires enfers fiscaux avec un taux de 52,95%. Juste derrière Toronto et Ottawa à 53,09%, puis Vancouver à 52,99%. Bref, bienvenue au Canada! 

Mais ce qui est fascinant, c’est que malgré ce gouffre financier, des joueurs choisissent maintenant Montréal. Oui, oui. Pas juste pour la poutine, le night-life ou le Vieux-Montréal. Pour le hockey. Pour vrai.

Prenons l’exemple de Noah Dobson, ancien défenseur étoile des Islanders. Selon les rumeurs, il aurait pu signer un contrat plus lucratif à Columbus, où le taux d’imposition est de 42,56%. Il aurait donc sauvé plus de 10% de ses revenus. Sur un contrat de plusieurs millions, ça fait une différence qui donne le vertige. Et pourtant, il a choisi les Canadiens. 

Et là, on se demande comment Montréal peut encore attirer des joueurs dans ce contexte? Parce que le CH redevient une destination de choix dans la LNH. Il y a quelques années, c’était impensable. Aujourd’hui, c’est la réalité.

Pourquoi? Parce que l’organisation inspire maintenant confiance. Parce que Martin St-Louis, Kent Hughes et Jeff Gorton bâtissent quelque chose de solide. Et peut-être aussi parce que jouer devant une foule passionnée, dans une ville de hockey, ça vaut plus que quelques millions de plus dans un compte bancaire qui se remplira bien au-delà de ce dont un individu a besoin pour vivre convenablement au Québec.

Et pendant ce temps, six marchés de la LNH sont pratiquement épargnés par le gouvernement local, avec un taux d’imposition de seulement 36,57%: Tampa Bay, Floride, Dallas, Vegas, Nashville et Seattle.

À titre comparatif:

• Pittsburgh: 40,64%
• Colorado: 40,97%
• Columbus: 42,56%
• Montréal: 52,95%

Et malgré cet avantage compétitif clair, le CH est attirant.

Alors oui, vive les impôts… mais surtout, vive une équipe qui donne envie de venir jouer ici. Pendant que certains jouent au hockey sans trop se soucier du fisc, d’autres le font avec un demi-chèque en moins. Comme quoi, au royaume du hockey, la passion peut encore battre le portefeuille.