Voyez les détails !
Cet été, le Canadien aura une mission bien précise : renforcer son alignement pour faire un pas de plus vers la compétitivité. Deux priorités se dégagent clairement : trouver un véritable centre de deuxième trio et ajouter de la robustesse à l’équipe.
Bien que l’organisation ait fait de beaux progrès dans sa reconstruction, ces deux éléments restent essentiels pour élever le niveau du Tricolore, surtout dans un contexte où les séries deviennent de plus en plus exigeantes physiquement et stratégiquement.
Le marché des échanges demeure une option viable, mais il vient souvent avec son lot de concessions. Pour obtenir un joueur d’impact, il faut généralement céder des choix au repêchage ou de jeunes espoirs, ce que Kent Hughes pourrait vouloir éviter dans cette phase de développement. C’est pourquoi le marché des joueurs autonomes devient particulièrement intéressant. Contrairement aux échanges, il permet d’ajouter des éléments clés sans devoir sacrifier d’actifs.
Un nom qui revient souvent est celui de Sam Bennett et avec raison. L'analyste Grant McCagg a résumé parfaitement pourquoi il serait un joueur parfait à obtenir.
Est-ce que je pense que ce serait une bonne idée pour une équipe de signer Sam Bennett comme joueur autonome sans compensation ?
Je dirais qu’aucun joueur de la LNH n’a été meilleur que lui lors des trois dernières séries éliminatoires — 18 buts, 38 points en 49 matchs — et, pour citer les mots célèbres de Brian Burke… de la truculence.
Des buts importants, une défense remarquable, du leadership… et une dose de combativité pure. De la vraie.
Je me fiche que ses statistiques en saison régulière soient ordinaires. Ça signifie aussi qu’il ne pourra pas exiger un contrat hors de prix.
Il ne sera pas donné, mais il ne coûtera pas non plus ce qu’un Auston Matthews coûte… tout en apportant dix fois plus de cœur au jeu en avril, mai et juin.
Regardez les deuxièmes centres des récentes équipes championnes de la Coupe : Bennett, Cirelli, Stephenson et Schenn. Aucun d’eux n’était un joueur d’un point par match. Loin de là. Tous étaient des guerriers en séries, des joueurs de cœur et d’âme. Et aucun ne touche un salaire comparable aux vedettes de la saison régulière comme Matthews.
Est-ce que Bennett va mériter son contrat lors des années 6 et 7, à 35 ou 36 ans ? Peut-être. Peut-être pas.
Mais qui s’en souciera si, entre les années 2 à 5, il aide son équipe à lutter pour la Coupe Stanley, surtout si c’est une première depuis des décennies ?
Le plafond salarial aura tellement augmenté dans six ans que son contrat ne semblera pas démesuré, surtout si on considère tout ce qu’il peut apporter à une équipe : du caractère, de l’inspiration et du leadership. Même s’il a ralenti un peu d’ici là.
Si je cherche un centre de deuxième trio, je vise Bennett avec acharnement sur le marché des joueurs autonomes.
- Grant McCagg
Il nous enlève les mots de la bouche.
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