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Le 27 juin dernier, le Canadien de Montréal faisait l'acquisition du défenseur vedette des Islanders de New York, Noah Dobson, en retour de l'attaquant Emil Heineman et de deux choix de premier tour.
Quelques jours après avoir été échangé aux Islanders, Heineman s'entendait avec sa nouvelle équipe sur un contrat de 2 ans d'une valeur totale de 2.2 millions de dollars, soit une moyenne de 1.1 million par saison.
Or, il y a quelques jours, dans un contexte où le Tricolore connaît actuellement sa première crise de la saison 2025-26, l’analyste Grant McCagg n’a pas hésité à y aller d’une critique franche concernant l’échange ayant mené Heineman loin de Montréal.
En effet, dans le cadre de son podcast Recrutes HabsCast, ce dernier est revenu sur le sujet dans le cadre d'une discussion avec Simon "Snake" Boisvert.
Je ne dis pas que le CH n’aurait pas dû faire l’acquisition de Dobson… seulement que Heineman n’aurait peut-être pas fait partie de l’échange s’il avait eu une meilleure chance la saison dernière. Il aurait parfaitement sa place parmi le top-6 en ce moment.
Le joueur suédois avait pourtant été perçu comme un jeune attaquant possédant un potentiel intéressant, capable de s’imposer dans l’alignement du Tricolore. Il était reconnu pour son tir explosif, son énergie et sa capacité à générer des chances en échec avant. Or, un temps de jeu limité a empêché le jeune Suédois de s’établir.
McCagg soutient donc l'idée que, si Heineman avait eu davantage d’opportunités, il n’aurait pas été utilisé comme monnaie d’échange dans cette transaction. Il laisse également entendre que le Tricolore pourrait regretter d’avoir utilisé ce dernier comme pièce d’échange.
Les partisans des Islanders taquinent les partisans du Canadien à propos d'Emil Heineman. [...] Je crois que le Tricolore a fait une erreur, la saison dernière, en n'essayant pas Heineman dans un rôle de top-9. Martin St. Louis ne le laissait jamais jouer plus haut dans l'alignement.
Pour le Canadien, ce dossier sera peut-être l’un de ceux qui feront dire dans quelques années que l’organisation a agi trop rapidement. Et pour Heineman, c’est l’occasion de prouver que son potentiel valait effectivement mieux que ce que son passage à Montréal a laissé entrevoir.
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