Gilbert Delorme : " Joshua Roy ne jouera pas pour le Canadien "

Le camp d’entraînement du Canadien de Montréal est déjà à mi-parcours et, comme chaque année, l’heure des grandes décisions approche. Plusieurs jeunes joueurs tentent encore de convaincre la direction qu’ils méritent une place avec le grand club, mais certains analystes se montrent sceptiques quant à leurs chances.

C’est le cas de Gilbert Delorme, qui n’a pas hésité à donner son avis tranché sur le dossier de Joshua Roy sur les ondes de BPM Sports.

Selon l’ancien défenseur du Tricolore, l’attaquant n’a tout simplement plus d’espace dans l’alignement actuel du Canadien. « Je vais le dire : Joshua Roy ne jouera pas pour le Canadien », a-t-il affirmé sans détour, en précisant que ce jugement n’avait rien de personnel contre le jeune joueur.

Pour Delorme, l’organisation lui a donné plusieurs occasions de se faire valoir, mais Roy n’a jamais réussi à les saisir pleinement. « Il avait une chance il y a quelques années, il en a eu une autre l’an passé, et encore cette année. Oui, il est arrivé en meilleure forme, un peu plus rapide, mais ce n’est toujours pas suffisant », a-t-il ajouté.

Delorme a également souligné que l’arrivée de Zachary Bolduc complique encore davantage les choses. Selon lui, il est impensable de voir Bolduc et Roy évoluer dans la même formation, faute de complémentarité et de place réelle pour deux joueurs au style similaire.

À ses yeux, l’une des grandes faiblesses de Roy demeure son coup de patin. « Tu ne peux pas jouer dans la Ligue nationale si tu n’as pas de vitesse. Je regrette. Oui, Joshua a des mains, il est intelligent, mais il faut aussi être capable de se créer de l’espace, de sauter dans le jeu et d’amener quelque chose avec ta vitesse. Il en a pas ! », a-t-il expliqué.

Ainsi, même si Roy possède des qualités techniques indéniables et une bonne vision du jeu, Delorme considère que cela ne suffit pas pour s’imposer dans la LNH moderne, où la vitesse est devenue un élément incontournable.

À son avis, l’attaquant québécois risque fort de devoir poursuivre son développement ailleurs qu’à Montréal.