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Le Club du Matin de BPM Sports a lancé une question qui résonne fort: Est-ce la dernière chance pour Joshua Roy?
Anthony Marcotte met les choses au clair: «Rendu à la dernière année de ton contrat d’entrée, il faut que tu montres quelque chose. Il faut que tu sois proche de la LNH, parce que déjà on a commencé à t’oublier.»
Et c’est vrai. Le camp d’entraînement de l’an dernier a laissé des traces. Roy avait pratiquement un poste qui l’attendait à Montréal, comme Justin Barron l’année précédente. Et comme Barron avant lui, Roy avait une longueur d’avance… et il l’a gaspillée.
Gilbert Delorme tranche, avec tout le franc parlé qu’on lui connaît: «Si t’es pas capable de remplir le net, essaie de faire autre chose de bien. Est-il capable de faire ça? Moi je pense pas.»
Un constat brutal et sans appel provenant de l’ancien défenseur de la LNH.
Joshua Roy a transformé son corps cet été. Il a mis les bouchées doubles avec Jonathan Chaimberg, préparateur physique reconnu dans le monde du sport professionnel. L’ancien entraîneur de Georges Saint-Pierre a d'ailleurs récemment mis le cœur au bord des lèvres du journaliste de TVA Sports, Nicolas Cloutier.
Est-ce que le problème ne réside pas dans le fait qu’il l’a peut-être eu trop facile jusque-là? Talent brut, mais sans adversité réelle. Il a toujours été au-dessus de la mêlée, sans avoir à se battre pour sa place. Aujourd’hui, il fait partie d’une organisation où la compétition à l’aile est aussi féroce qu’un match de séries.
S’il était joueur de centre, la discussion serait différente. Mais à l’aile, il y a foule. Une place sur le troisième trio? Peut-être. Mais au détriment de qui? Brendan Gallagher, le guerrier vieillissant? Josh Anderson, qui semble glisser vers un rôle défensif? Si Roy le mérite, pourquoi pas?
Il a du talent à revendre, mais ça ne suffit plus. Il doit prouver qu’il est un joueur de la LNH. À lui de convaincre les dirigeants du CH, de nous convaincre… et de se convaincre lui-même.
Cette année, il n’a pas un poste à perdre. Il en a un à gagner. Et c’est peut-être mieux ainsi. Nouveau corps, nouvelle mentalité, même talent. Mais cette fois, il n’y aura pas de passe-droit. C’est maintenant ou jamais pour Joshua Roy… du moins à Montréal.
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