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Samedi soir, tous les yeux étaient rivés sur Florian Xhekaj, et disons-le : le jeune attaquant n’a pas manqué sa première impression. Pour un baptême du feu dans la LNH, il a offert exactement le type de performance qu'on attendait de lui.
Dès les premières présences, on a senti son impact. Résultat : trois solides mises en échec, du genre qui résonnent jusque dans les estrades, une passe sur le but de Josh Anderson et, évidemment, un combat furieux qui a enflammé le banc du Canadien. Du Xhekaj pur jus : intense, physique, engagé, et prêt à tout pour dynamiser son équipe.
On ignore encore s’il passera la saison complète à Montréal, mais une chose saute aux yeux : ce genre de joueur, tu veux l’avoir dans la tranchée avec toi, surtout lorsque les séries arrivent et que le jeu devient sauvage. On l’a vu au printemps dernier : le hockey éliminatoire n’est pas qu’une affaire de talent. C’est aussi une guerre sans répit.
Les partisans du CH se souviennent encore douloureusement des dernières séries. Tom Wilson avait alors agi comme une véritable force destructrice, un joueur qui frappe, dérange, marque et influence chaque présence sur la glace. Sa contribution avait énormément aidé les Capitals à éliminer Montréal.
Ironiquement, c’est justement ce joueur que Florian Xhekaj admire le plus.
Après la rencontre de samedi, il n’a pas hésité à dévoiler le modèle qu’il tente d’incarner. Un choix qui risque de provoquer quelques grincements de dents chez les fans du CH, mais qui dit tout sur l’identité qu’il veut développer.
« Je ne pense pas que ça va plaire à Montréal, mais j’essaie de bâtir mon style comme celui de Tom Wilson », a-t-il expliqué. « Ce gars-là est tellement efficace. Il a même atteint le plateau des 30 buts la saison dernière. Il joue dur, il frappe et il se bat. C'est le type de joueur que j'aimerais être. »
Des joueurs capables d’amener autant d’énergie, de robustesse et d’impact dans toutes les facettes du jeu, il n’y en a pas beaucoup. Montréal en a un avec Arber Xhekaj… et, visiblement, Florian marche dans les traces de son grand frère.
Samedi, il a prouvé qu’il n’était pas seulement un agitateur ou un bagarreur. Il peut suivre le jeu, compléter des jeux offensifs et contribuer dans des moments clés. Ce sont exactement ces qualités qui font passer un simple « rappel » au statut de « joueur dont on ne peut plus se passer ».
Si Florian Xhekaj continue sur cette lancée, il forcera très vite la main de l’organisation. Montréal cherche précisément ce type de joueur : intense, sans peur, et capable de changer le tempo d’un match en une seule présence.
Et si son modèle est Tom Wilson, disons que le Canadien serait bien content d’avoir sa propre version, la version Xhekaj pour les années à venir.
Chose certaine : samedi soir, Florian n’a pas seulement joué un match de hockey. Il a lancé un message. Et tout le monde l’a entendu.
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