Éric Bélanger n'aurait pas choisi Juraj Slafkovsky au repêchage de 2022

Lorsque le DG Kent Hughes du Canadien de Montréal s'est présenté au podium pour annoncer le premier choix total lors du repêchage de 2022 qui se déroulait au Centre Bell, nombreux partisans s'attendaient à entendre le nom de l'attaquant Shane Wright qui avait été le favori pendant toute la saison pour être sélectionné en premier.

C'est plutôt sur le gros attaquant Juraj Slafkovsky que la direction du CH a choisi de jeter son dévolu, à la surprise de plusieurs.

Évidemment, ce choix n'a pas fait l'unanimité à l'époque et, trois ans plus tard, continue de faire jaser puisqu'il tarde à atteindre son plein potentiel alors qu'il a cumulé 50 et 51 points respectivement lors des deux dernières saisons pendant qu'il évoluait sur le premier trio de l'équipe ainsi que la première vague du jeu de puissance.

De son côté, l'analyste Éric Bélanger ne s'en cache pas et affirme que ce n'est pas Slafkovsky qu'il aurait sélectionné s'il avait été DG du Canadien.

Lors d'un passage au podcast La Poche Bleue il y a quelques semaines, Bélanger a indiqué que c'est plutôt le talentueux Logan Cooley qu'il aurait repêché pour amener à Montréal.

"Tout le monde dit d'être patient avec Juraj Slafkovsky. Moi je ne suis pas un fan de Slaf. Moi, je ne le cache pas, c'est sûr que ça aurait été Logan Cooley mon choix.

Quand on parle de Hockey IQ, il est meilleur, il a plus de skills et il a plus de patin. Oui, Slaf est plus gros mais combien vous lui donneriez sur 5 pour son hockey IQ?"

- Éric Bélanger

Il est vrai que Cooley était considéré à l'époque comme le joueur le plus talentueux de la cuvée 2022, lui qui s'est retrouvé avec les Coyotes de l'Arizona qui ont maintenant déménagé à Utah.

Comme en fait foi sa production de 25 buts et 40 passes pour 65 points en 75 matchs la saison dernière, il a clairement pris son envol dans la LNH et une très belle carrière l'attend.

On peut comprendre que le physique imposant de Slafkovsky venait répondre à un besoin important en attaque chez le Canadien et les dirigeants on choisi de sacrifier un peu d'offensive pour pouvoir grossir le Top-6 offensif de l'équipe.

L'analyste a-t-il raison de critiquer ce choix?