Deux Xhekaj pour le prix d’un: Montréal va encaisser les dividendes

Avoir les deux frères Xhekaj dans la même organisation, ce n’est pas comme aligner McDavid et Draisaitl. Ce n’est pas un monstre à deux têtes qui accumule les points à la pelleté. C’est un tandem qui impose le respect, qui fait trembler les bancs adverses et qui protège les siens comme personne.

Arber, le Shérif, n’a jamais eu besoin d’un badge pour faire régner l’ordre. Florian, son Shérif-adjoint, n’a pas tardé à se tailler une place dans le camp du Canadien. Et maintenant qu’ils patinent côte à côte, le ton est donné.

C’est génial. Il joue un peu comme moi, mais à l’attaque. Être là avec lui, c’est vraiment spécial. Se chamailler avec lui, c’est génial. Tu pensais qu’un seul Xhekaj, c’était déjà intense? Maintenant, il y en a deux.
- Arber Xhekaj

La citation est claire, la menace est double… et elle est bien réelle.

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit deux frères évoluer dans la même équipe, encore moins avec un style aussi complémentaire. L’un est un mur, l’autre un moteur. Ensemble, ils incarnent une nouvelle forme de leadership, celle qui ne s’impose pas par les mots, mais par les gestes, les regards, les mises en échec.

Ce duo ne va pas seulement faire la loi au Centre Bell. Il va redéfinir les limites de l’intimidation légitime dans la LNH. Georges Laraque l’a dit lui-même, Montréal ne se laissera plus faire.

Pour ne rien gâcher au portrait, il semble que Florian peut aussi contribuer offensivement — 24 buts avec Laval l’an dernier, malgré un rôle limité sur le 4e trio. Quant à Arber, il vise un rôle de défenseur fiable utilisé pour protéger bien plus que ses coéquipiers.

Ce n’est pas simplement une question de bagarre. C’est une question de présence. De réputation. De fierté. Les Xhekaj ne sont pas là uniquement pour jouer les gros bras, ils sont là pour faire grandir les plus petits. Pour que les Caufield, Demidov, Suzuki et Hutson n’aient jamais à baisser les yeux. Pour que chaque joueur du CH sache qu’il est entouré, appuyé, respecté.

Quand les Xhekaj sont sur la glace, ce n’est pas juste le jeu qui change — c’est le regard dans les yeux des adversaires. Et ça, ça vaut bien plus qu’un point par match.