Depuis les 4 Nations, Nick Suzuki domine la LNH

Nick Suzuki: Le meilleur passeur de la LNH, tout simplement

Depuis le tournoi des 4 Nations, personne n’a récolté plus de points que Nick Suzuki. Pas même Connor McDavid, Leon Draisaitl, David Pastrnak ou Nikita Kucherov. Le capitaine du Canadien trône au sommet avec 53 points en 37 matchs, dont 36 passes. Un rythme de 1,43 points par match qui le place en tête des pointeurs de la ligue.

Ce n’est pas un feu de paille. Suzuki joue sur 200 pieds, affronte les meilleurs trios adverses et continue malgré tout de produire. Il bonifie le jeu de ses coéquipiers, stabilise l’avantage numérique et incarne ce que tout entraîneur rêve d’avoir au centre de sa première ligne. À seulement 26 ans, il prêche par l’exemple et transforme les attentes en résultats.

Si Suzuki maintient la cadence, il terminera la saison avec 119 points. Un plateau mythique à Montréal. Le dernier à l’avoir atteint? Mats Naslund a bien fait 110 points en 1985-1986, mais depuis, c’est le désert. En 1979-1980, Guy Lafleur avait fait 125 points. Un exploit difficile à égaler, mais Suzuki s’en approche. Aucun joueur du Tricolore n’a franchi la barre des 100 points en près de 40 ans. Au rythme actuel, Suzuki ne vise pas juste la barre symbolique des 100 points. Il peut viser les standards du Tricolore — celui d'un passé bien trop lointain.

Ce que Suzuki accomplit en ce moment dépasse les statistiques. Il redéfinit le rôle de capitaine dans une ville où chaque match est scruté à la loupe. Il ne parle pas fort, mais il joue fort… et ça, ça vaut plus que n’importe quel discours.

Le plus impressionnant? Il le fait sans flafla. Pas de surnom tape-à-l’œil, pas de célébration exagérée. Juste du hockey pur, efficace et inspirant. Si les dirigeants d’Équipe Canada ont les yeux ouverts, Suzuki devrait être un incontournable pour les JO 2026… et pas comme un joueur de quatrième trio. Si les statistiques et la réputation grandissante de Suzuki ne suffit pas pour convaincre Équipe Canada, on peut arrêter de croire au mérite.

À Montréal, on n’a pas vu ça depuis belle lurette et on commence à se demander quel est le véritable plafond de Nick Suzuki.