Voyez les détails !
Corey Pronman, spécialiste du repêchage à The Athletic, s’est amusé récemment à refaire l’encan 2022 de la LNH, et ses résultats font beaucoup jaser.
Deux ans après ce repêchage qui avait déjà suscité des débats passionnés, il est fascinant de voir comment la perception des espoirs a évolué en fonction de leurs performances chez les pros.
À l’époque, la grande question était de savoir qui, de Juraj Slafkovský, Logan Cooley ou Shane Wright, méritait d’être choisi au tout premier rang. Aujourd’hui, Pronman considère toujours ces trois joueurs comme les têtes d’affiche de cette cuvée, mais il place Slafkovský et Cooley légèrement devant Wright, puisqu’ils ont davantage confirmé leur potentiel au niveau supérieur.
Slafkovský, premier choix du Canadien en 2022, est désormais classé dans la catégorie « All-Star », tandis que Cooley se retrouve juste derrière, perçu comme un joueur de premier plan. Wright, lui, demeure un espoir de qualité, mais son développement est jugé un peu plus lent.
Le plus grand bond vient de Lane Hutson. Sélectionné au 62e rang par Montréal en 2022, il a grimpé jusqu’au 4e rang du repêchage révisé de Pronman grâce à sa saison exceptionnelle, couronnée par le trophée Calder.
Ce classement réinventé illustre à quel point sa valeur a explosé, lui qui est désormais vu comme l’un des jeunes défenseurs les plus dynamiques de la LNH.
Derrière ces têtes d’affiche, on retrouve une série de noms qui ont consolidé leur statut, comme Frank Nazar, Conor Geekie, Jimmy Snuggerud et Marco Kasper. À l’inverse, certains choix très élevés en 2022, dont Simon Nemec, David Jiříček, Kevin Korchinski et Pavel Mintyukov, ont glissé de plusieurs rangs à cause de performances jugées inconstantes depuis leur entrée dans la ligue.
En scrutant la suite du classement, on remarque aussi la présence de plusieurs espoirs du Canadien. Outre Slafkovský et Hutson, Owen Beck figure au 32e rang, alors que Vinzenz Rohrer et Adam Engström apparaissent plus loin, confirmant la solidité de la récolte 2022 du CH.
Voici son classement des 4 premiers tier :
Cet exercice de Pronman met en lumière une réalité souvent oubliée : le repêchage est une science imparfaite. Les projections des recruteurs ne sont que des hypothèses, et le véritable test se fait toujours sur la glace.
Deux ans après 2022, certains choix surprises se révèlent être des joyaux, tandis que d’autres espoirs plus « sûrs » peinent à s’imposer. Pour les amateurs, c’est une occasion idéale de revisiter ce repêchage et de constater à quel point le destin d’une cuvée peut basculer rapidement.
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