Comment l’arrivée de Noah Dobson et Ivan Demidov change la dynamique du jeu de puissance du CH

L’arrivée conjointe de Noah Dobson et d’Ivan Demidov change radicalement la donne pour le jeu de puissance du Canadien.

En mettant la main sur Dobson dans une transaction majeure avec les Islanders, suivie d’une signature de contrat de huit ans à 9,5 millions par saison, et en voyant Demidov connaître sa première saison dans la LNH, le CH injecte du talent de haut niveau à deux positions clés : la ligne bleue et l’aile offensive.

Dobson est déjà reconnu dans la LNH comme l’un des meilleurs défenseurs en avantage numérique. Sa capacité à lire le jeu, à distribuer la rondelle avec précision et à décocher des tirs puissants de la ligne bleue en fait un atout majeur pour orchestrer le jeu de puissance.

Pendant ce temps, Ivan Demidov, phénomène offensif repêché 5e au total en 2024, amène une créativité, une vision et une explosivité que le Canadien n’avait tout simplement pas dans son arsenal depuis très longtemps.

L’impact combiné de ces deux joueurs pourrait transformer l’unité du Canadien en menace constante. Alors que Dobson dirige l’action à partir de la pointe avec son calme et sa précision chirurgicale, Demidov, posté sur l’aile droite (ou même en bas du cercle), peut dicter le tempo avec ses feintes, ses passes transversales fulgurantes ou ses tirs imprévisibles.

Il possède ce rare instinct de passeur capable de briser une couverture d’un simple geste, et il attirera à lui beaucoup d’attention de la défensive adverse.

Ce duo vient aussi alléger la charge sur les épaules de Nick Suzuki, Cole Caufield, Lane Hutson et Patrik Laine.

Avec autant de talent autour d’eux, ils auront plus d’espace pour manœuvrer et pourront se concentrer sur leurs forces naturelles : le tir pour Caufield et Laine, la distribution et les entrées de zone pour Suzuki. Juraj Slafkovsky, de son côté, pourrait s’épanouir comme écran devant le filet ou comme pivot entre les cercles.

En bref, avec Dobson à la ligne bleue et Demidov à l’aile, le Canadien passe d’un jeu de puissance prévisible à deux unités dangereuses, variées et redoutées.

Si la chimie prend rapidement entre ces jeunes talents, le CH pourrait enfin se hisser parmi les meilleures équipes de la ligue en supériorité numérique — une transformation qui pourrait faire toute la différence dans la course aux séries.